La technique du bronze

La technique  de  la  cire  perdue  en fonderie d’art est aussi ancienne que les civilisations . On la retrouve partout à travers le monde sous des formes plus ou moins élaborées . En ce sens on peut dire qu’elle fait partie du patrimoine de l’humanité . Cependant , et malgré les apparences , elle n’est pas facile à mettre en œuvre .Elle requiert beaucoup de patience , de l’habileté , de la vigilance , sans parler du matériel qui est assez imposant . Ce procédé est basé sur la création d’un modèle en cire creuse qui est ensuite noyé dans un mélange consistant , de produits réfractaires. Le bloc qui résulte de cette opération est ensuite étuvé dans un four de déci rage , afin de faire fondre la cire qui s ‘échappe par les orifices prévus lors de la conception du moule . Après plusieurs heures , voire plusieurs jours , seul subsiste le creux laissé dans le moule . Il ne reste plus qu’à le remplir avec le métal en fusion .

A l’aide d’outils spéciaux , le creuset est extrait de la fournaise et le bronze est déversé aux alentours de 1200°C dans l’entonnoir de coulée du moule . Lorsque sa température est redescendue aux alentours de 200 ° , le moule est brisé . C’est l’opération de décochage .

Commence alors le travail de nettoyage de cette pièce brute de fonderie , qui est débarrassée de ses jets et évents , brossée ou sablée , ciselée à l’aide d’outils d’orfèvre et enfin , patinée à chaud . Cette dernière opération est essentielle , et réellement artistique . Le patineur est un homme de goût qui sait trouver les couleurs les plus séduisantes , à la fois pour rehausser le sujet , mais également pour contenter l’œil même s’il est vrai que ces notions sont très subjectives .

Le ceramic shell casting

Le procédé de moulage le plus ancien s’effectue avec de la potée , mélange de plâtre et de brique pilée , qui sert de renfort à la couche fine qui est préalablement badigeonnée sur l’ensemble de la cire ornée de ses accessoires de coulée . Une variante consiste à déposer le modèle préalablement ajouré , dans un cylindre qui sera ensuite rempli sous vide , d’un plâtre réfractaire . C’est le moule bloc qui à l’avantage essentiel d’être pratique et de régler le problème des inclusions de bulles dans le moule .Néanmoins , des fondeurs de plus en plus nombreux , se tournent vers un procédé plus récent , issu de l’industrie et qu’on nomme moule carapace . Le moule est réduit à une simple enveloppe de quelques millimètres d’épaisseur . Elle résulte d’une succession de trempages et de stucages . Bains de barbotines ,saupoudrages de farines de zircon , jusqu’à obtention d’une épaisseur de quelques millimètres . Les enveloppes séchées et cuites à 800°c sont soigneusement enfouies dans du sable qui compensera la pression exercée , lors de la coulée , par le métal en fusion .

pour en savoir plus:    www.bronze.fr
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