Frederic Clerc-Renaud, sculpteur bronze

Pas génial le forum actif de sculpture ces temps.
J’ai l’impression que la pièce tourne au vinaigre.

Voici un autre forum, bien rangé, nickel. c’est un espace de rencontre où l’on parle anglais.
çà change.

Sinon, aujourd’hui a été partiellement consacré à Génésis. Indispensables rectifications anatomiques ici et là.
En outre, il a fallu que je coupe au niveau des tibias pour rajouter vingt millimètres.
Il semblerait que ce soit plus joli, mieux proportionné. Soixante neuf centimètres.
Une fois sec, la photo rendra son verdict impitoyable.
Pas de meilleur juge en définitive.
Mais je pense que le bronze sera de toute beauté.

Côté extérieur, voici un artiste qui fait des choses que je ne trouvais pas extraordinaires. Mais finalement, comme certains morceaux de musique qu’on repasse deux ou trois fois, on finit par trouver sympa. Ce sont des sculptures ludiques, un peu comme on trouve dans les parcs d’attractions. C’est Michel Soubeyrand. Il fait des résines et surtout, je crois, du bronze chromé. Mais ce n’est pas une innovation car d’autres l’ont fait avant lui, comme par exemple Ernest Trova. Joli travail

A part çà, magnifique journée, très ensoleillée, très chaude.
Demain, probable randonnée en Kayak sur le lac du côté d’Aix-les-Bains.

côt

Le Gesso, est cette matière blanche à base de colle de peau de lapin et de blanc de meudon.
J’en ai utilisé pour préparer des toiles avant de coller les couleurs à l’huile dessus. Le pinceau glisse beaucoup mieux et s’use moins.
En outre, cela donne un fini bien meilleur que lorsqu’on peint directement sur une toile qui a reçu une simple enduction en usine, fusse t-elle triple.

Aujourd’hui, j’en ai collé trois couches croisées sur une peinture qui ne me plaisait plus et qui n’allait pas avec le reste des toiles déjà faites.
Ceci m’a procuré une certaine satisfaction si ce n’est une satisfaction certaine.
La seule trace qui reste d’elle, c’est une photo dans l’espace réservé de mon site, dans la galerie des peintures.

Je sais que beaucoup n’aiment pas aller dans des espaces à accès restreint.
Motif: “on n’aime pas être fliqués”
Nullissime !

Tout ce que je demande, ce sont juste un nom et une adresse email
La belle affaire !
J’aime qu’on se présente quand on passe le seuil de ce qui est “chez moi”.
C’est pas plus compliqué.
Et au moins, cela donne une idée sur l’interêt que porte un quidam, à mon travail, au vu de quelques échantillons à accès libre.

Je tiens à signaler aux aficionados de la peinture, l’excellent travail de Kiéra Malone, qui me fait rêver et que je considère comme étant une grand peintre, autodidacte, et qui, à n’en pas douter, trouvera son public.

Bon, je sais, on est sur un site de sculpture. Mais est-ce incompatible de parler peinture.
Je reviens à la sculpture ces jours çi et j’aurai l’occasion de présenter miss Tipsy d’ici peu.

Bien travaillé au mois de juin.

Une quinzaine de peintures à l’huile en grands formats.
Des clairs obscurs, des monochromes, des tons sur tons.
Tout art figuratif sur le thème de la femme.
Parfois provocant, jamais outrancier.
Le plus curieux est ce songe étrange.
Un tête à tête avec la sculptrice, Marie-Paule Deville Chabrolle. Je me demande bien pourquoi.
Quel fut l’élément déclencheur.
Longue conversation autour d’une table, chez moi, comme si nous étions de vieux potes.

Tutoiements, confidences, conseils…Bref. mystère.

Je ne me souviens pas comment tout cela c’est terminé.
Bien probablement.
Honni soit qui mal y voit.
Mais je ne m’étonne plus, puisque j’ai déjà été en compagnie de Laeticia Casta, et que même, j’ai poussé une hurlante avec Johnny Halliday, ce qui m’a tiré d’un profond sommeil. Marrant, car j’avais la gueule ouverte, mais y avait pas de son.
Bizarre çà ! qu’est ce qu’elle a ma gueule ?
Mais çà semblait tellement réel.
Pourtant ce ne sont jamais des gens avec qui j’ai une quelconque affinité.

Trop génial la peinture.
Pas beaucoup d'investissement et beaucoup de plaisir.
Ma femme m'avait rapporté deux formats 30F pour occuper le week-end
Ca a pas pu attendre. Je les ait fait tous les deux
Un dans la journée.
L'autre dans la nuit.
Un tout en variations de rouges.
l'autre en camaïeux de tons sur tons.
Du coup cet après-midi on est retourné à Planet'art refaire le plein.
Peindre c'est pas facile facile.
Mais le plus dur c'est encore de trouver des sujets.
J'ai encore des projets, heureusement.
Toujours le thème des femmes, des gens, le modelage aux pinceaux et à grands coups d'estompe au spalter., jusqu'à se que se produise l'impression que le sujet commence à sortir de la toile. Bon , c'est vrai, c'est pas toujours le cas. Mais je bosse, sans oublier ma jeune maîtresse: la sculpture.
Demain, dimanche commencera en ouvrant l'atelier où flottent ces odeurs envoutantes de couleurs et autres médium.
Autant d'effet qu'un bouquet de Lilas.
j'adore le lilas.

Génial ce mois de juin copieusement arrosé.
Aujourd’hui, j’ai profité d’une accalmie pour patiner deux sculptures.
Bicolores.
Un peu de bleu
Des couleurs genre merisier.
Pas trop mal réussies pour un début, même si incontestablement, on peut mieux faire.
Génial ce mois de juin pour brosser quelques grandes toiles très colorées.
Faudrait que j’aie une quinzaine de toiles en chantier en même temps.
Aller de l’une à l’autre.
Quitter le boulot.
Revenir et voir d’un œil nouveau ce qui reste à faire, ce qu’il faut changer…

Deux journées consacrées à la patine de mes bronzes.
Un bronze n’est rien sans sa patine.
Beau certes, mais pas vraiment intéressant.

Bref ! Hier sont arrivés quelques produits qu’il a fallu apprivoiser.

Pelle-melle , du sulfure de potassium pour faire le fameux barège, du thiosulfate de soude, du perchlorure de fer, sulfate d’ammonium, ferrocyanure de potassium, nitrate de cuivre, de fer…
pas tous super utiles pour le moment, surtout le permanganate de potassium, dont je n’ai pas encore trouvé un effet intéressant.
Néanmoins, cinq pièces de faites. Des teintes variées dans les verts, les noisettes, les bleus, verts, verts sombres, bruns acajou. bruns sombres.

Cire appliquée sur le bronze encore chaud et frotté avec un chiffon une fois refroidi pour obtenir un beau brillant.
J’ai remarqué qu’il est indispensable d’opérer à chaud lorsqu’il n’existe aucune trace d’humidité sur le métal, ce qui n’est jamais le cas à froid, ce qui provoque un phénomène de crasse en surface.
Pas facile, facile, mais travail intéressant car cela permet de déterminer un résultat dont on a souvent aucune idée quand on confie une cire à un fondeur. Néanmoins, je pense que si l’on souhaite une teinte bien particulière, il vaut mieux avoir l’expérience, inestimable, du patineur de la fonderie.
Mais une expérience enrichissant, aboutissement d’une longue aventure sur le chemin de l’élaboration d’un bronze avec ses propres moyens, en partant de rien.
Bon, ben je pense que cette fois je mérite mon titre de sculpteur bronze.

On prend une autre toile loupée et pas finie qui traine sur une armoire, couverte de poussière. Pfff …! quelle mocheture. ! Pas facile de peindre.
Bref, petit dépoussiérage. Un coup de toile émeri pour aplanir les irrégularités de surface dues à de malheureux empâtements, une couche d'acrylique blanche pour refaire une virginité de nature à inciter l'inspiration à s'approcher et…quoi faire ?

Un couple de danseurs.
Un fond noir et des lumières de projecteurs. C'est pas ce que j'affectionne le plus, mais cette merdouille d'acrylique ne me laisse pas trop de choix. Je ne suis pas très à l'aise avec l'huile, encore moins avec l'acrylique. Pour le fond, heureusement que j'ai un pot de noir pour décoration intérieure, car le noir d'ivoire que j'ai est devenu une espèce de gomme.
Une petite journée de travail en s'attachant à créer une ambiance, en peignant sans jamais perdre de vue l'ensemble de la toile.
le résultat me plait assez.
Un cadre doré ne serait pas de trop. mais je préfère l'huile !

Quelques temps que je n’ai rien sorti de mes seaux de glaise, mais faut pas s’inquiéter, çà va pas tarder.
J’ai la tête pleine. C’est juste qu’il faut savoir par quoi commencer parmi les idées qui s’accumulent.
Le nu n’était qu’un sujet d’étude et cela finit par me barber.
Le nu pour le nu n’est pas intéressant.
Des courbes, des moues de toutes sortes, des poses convenues…
Je dis : “STOP  !”

Il s’agit de proposer des choses inédites. des mises en scènes, des thèmes.
Là dessus j’ai plein d’idées.
Mais un peu la flemme.
Surtout au niveau des moulages en plâtre.
Et aussi j’ai follement envie de faire des choses en tôle d’inox ou de cuivre, travaillées au marteau et à la flamme de la forge.
Envie de faire des grandes sculptures.
Manque un peu de pognon.
Si des lecteurs fortunés ont envie d’investir autrement qu’en bourse, pour des gains intelligents et utiles, qu’ils se fassent connaître.

Gipsy: hst 70 X 70

Sous les voutes à croisées d'ogive de la chapelle du Prieuré Saint-Laurent, les murmures des créatures du granfred, se croisent et se recroisent, bandes de billard, comme les hirondelles qui avaient l'habitude d'y construire leurs nids.

Certaines prennent des poses dévétues, d'autres paradent, sous l'œil amusé ou songeur d'une collègue. On dirait que toute cette création est douée d'une vie propre et que leur apparence n'est que du maquillage dont se parent les mimes des rues.

J'aime me ressourcer le soir venu, toutes lumières lachées.

J'aime me dire que je n'ai pas perdu mon temps toutes ces années. Et me dire aussi que finalement, la fonderie, c'est également le pied.

Mais voici que l'envie me titille de caresser la peinture. L'art figuratif encore. Le réalisme.
Une muse, qui m'use et m'amuse.
Mais désormais, tout ceci ne sera plus qu'un passe temps car il semble que sonne l'heure de songer à autre chose.

Bon si j’ai un conseil à donner à ceux qui sculptent et on envie de se mettre à la fonderie pour des raisons de coûts et d’économies, c’est de bien peser le pour et le contre.
d ‘abord il faut de la place et quand même pas mal de choses dont on a pas idée au départ et qui font grimper la note.
Ensuite, il faut avoir pas mal de technique, être manuel, et savoir souder et patiner.
Et là c’est pas gagné. On se crame souvent les doigts parce qu’un gant s’est usé et qu’il y a un trou qui met la baguette encore incandescente avec le doigt. Y a parfois une merdouille qui reste incrustée dans le joint et qui fait une bulle qui peine à s’en aller.
Ensuite y a toujours ici ou là, un manque qu’il faut combler, quand c’est pas un morceau complet qu’il faut refondre à part et ressouder.
Franchement, fondre c’est bien, mais il vaut mieux sculpter et s’en tenir à la cire quand on est capable de la faire. Côté fonderie, je conseille de contacter Eric Luttenauer chez Strassacker à Heimsbrunn en alsace. C’est le meilleur travail que j’aie vu, car je n’en connais pas d’autre à part celui de ArteBronzo à Villafranca, en Italie. Et côté prix, ils sont très corrects eut égard à la qualité du travail absolument irréprochable quelque soit la taille. Josepha, Richard…c’est pas rien. Certes le site est pas beau, mais l’habit ne fait pas le moine.
Pour résumer, il vaut mieux se consacrer à la création et éventuellement au marketing qui est encore plus compliqué que de fondre.
Quand à se demander se qui “marche”, ne vous cassez pas la tête. C’est juste une question de marketing, de contact.
Comme dans le commerce traditionnel: c’est pas forcément les meilleurs produits qu’on met dans les gondoles à hauteur des yeux, mais ceux qui offrent les plus belles marges.
Ca me fait penser à un dessin humoristique…