Frederic Clerc-Renaud, sculpteur bronze

Sculpteur bronze certes, mais aussi artiste peintre et designer

retour site

Wednesday, November 28, 2007

Prix d’interprétation

L’autre jour, une patiente demanda à Gaby s’il lui arrivait de soigner les animaux.
Il lui répondi que c’était arrivé peu de temps avant.
Une dame posséde un cheval qu’elle monte régulièrement.
Mais le cheval, un jour, n’eut pas envie de cavaler et pour cause, il boitait.
Comme les jours passaient et que le cheval n’allait pas mieux,
des vétérinaires furent appelés succesivement à son chevet.
Aucun ne pût remedier à cette claudication, ni même trouver quelque cause.
Son amie lui suggera de montrer le cheval à un ami magnétiseur . Elle en parla donc à Gaby.
“Gaby, puisque tu soignes les gens, peut-être que çà marche sur les animaux aussi.”
Il voulu bien essayer.
L’animal fut traité, et à la grande surprise de Gaby, le cheval libéré, s’en fut comme si de rien n’était. Plus la moindre trace de claudication.
Alors comme il n’est pas possible de parler de placébo ou d’auto suggestion, de deux choses l’une:
Soit Gaby est vraiment doué.
Soit le cheval mérite un oscar.

Soit dit en passant que cette patiente qui souffrait du genou,et dont je parlais dans un précédent article, n’a plus mal.

voici un article interessant pour se faire une idée

Share/Save/Bookmark

posted by admin at 10:48  

Monday, November 26, 2007

Art of healing

Gaby, l’homme au stylo. Soixante quinze ans
Cet instrument ne lui sert pas à écrire.
C’est son autre baguette de noisetier.
Il localise les noeuds douloureux sur le corps, car à l’endroit où il applique la pointe du stylo, l’objet se met à taper un peu comme la tête d’un pic-vert sur un arbre, comme pour dire “c’est là patron !”
Mais le patient, souvent lui rétorque que c’est le côté opposé qui est douloureux. “Pas étonnant”, lui répond Gaby. “C’est souvent comme çà.”
Interrogé le medecin traitant confirme que le siège de la douleur est souvent décalé par rapport à l’endroit malade. Effectivement, cette personne, que Gaby “traite”, a vu les radios de son genou, et il se trouve qu’en réalité, l’endroit malade est exactement à l’endroit ou le stylo de Gaby se met à frétiller, et non pas à l’endroit où çà fait mal.
Etonnant non ?
Pas tant que çà en fait quand on a lu l’intégrale des livres du docteur Janine Fontaine

kirlian.gif

Share/Save/Bookmark

posted by admin at 12:10  

Monday, November 26, 2007

Gaby, eau gaby…

 


Dans les campagnes de Chautagne en Savoie, vit un personnage emblématique qui a découvert un jour, par hasard, qu’il pouvait détecter les sources avec une simple fourche de noisetier, tenue d’une certaine façon.
C’est un homme simple, près de la nature, profondément bon. Je ne sais pas si cela a un lien avec son don, mais toujours est-il, que suite à la grande secheresse, je lui ai demandé de venir faire un tour aux alentours.

C’est ainsi que j’ai pu le voir travailler, tenant son baton droit devant lui, les coudes colés au corps, avançant pas à pas, arpentant une ligne droite, pied à pied, le berèt de côté, concentré.

Et c’est ainsi que d’un coup, il se met à vibrer comme s’il était secoué par des décharges électriques. Vraiment impressionnant. Quelques tests de vérification avec un, puis deux petits cailloux dans la main, tout en tenant le baton.

Un mètre, deux mètres de profondeur maxi. Débit nul. “eau dormante en canalisation probablement”. On a creusé. Bingo ! C’était bien çà. Rien d’étonnant en fait, car le lascar n’en est pas à son coup d’essai et les gens des services des eaux ont été bien contents un jour de faire appel à lui, ne parvenant plus à trouver une canalisation ancienne dont ils avaient un plan approximatif. Deux heures que la pelle creusait des tranchées pour rien. Lui, en cinq minutes, a résolu le problème.

Les sceptiques dehors s’il vous plait, car la suite va vous énerver.

Dabord il n’en vit pas et ne fais cela que pour rendre service car cela le fatigue. Evidemment quand on est bien élevé, on lui propose un peu d’argent, qu’il ne refuse pas. Normal non ?

Ensuite, un jour, une petite nièce l’appel à la rescousse, car le nouveau né de sa copine hurle sans cesse se tordant de douleur. La pédiatre ni aucun autre spécialiste ne trouve rien et suite à une nouvelle crise, on conseille de vite le faire admettre aux urgences pour une opération qui devrait être bégnine.

IL accepte de bon coeur de voir le nourisson, mais ne promet rien quant aux résultats. Cela ne fait rien. Tout tenter avant le pire. Gaby voit l’enfant et le “teste” avec la pointe de son stylo. C’est un support pour lui. Ne me demandez pas à quoi cela sert. Je devine mais vous auriez du mal à saisir.
Il entreprend de “masser” le ventre du nourisson en pleurs, mais sans le toucher en tournant dans le sens des aiguilles d’une montre. Lentement. Et peu à peu, le bambin se détend, de plus en plus, complètement et sombre dans un profond sommeil.
Depuis tout va bien et il n’a jamais revu le medecin pour quelque douleur que ce soit.

Placebo diront lapidairement et stupidement quelques imbéciles trop content de ramener leur “science”. Impossible tout simplement et bien évidemment.

Quant à moi, je trouve cette histoire merveilleuse et profondément émouvante.

Il y a des gens simples comme Gaby quis sont nés pour aider les autres.
Parfois ils ne le savent même pas.

Share/Save/Bookmark

posted by admin at 11:57  

Tuesday, November 20, 2007

L’art du nu

C’est vrai qu’une sculpture, appuyée sur la représentation d’un corps nu feminin, est souvent belle. Mais le sujet a tellement été utilisé qu’on fini par ressentir la même chose qu’après un excès de chocolat un lendemain de réveillon. D’autant que souvent les oeuvres sont bien médiocres et ne méritent certainement pas le bronze.
Certains artistes, dont je fais partie, ont et continuent de décliner la femme dans toutes les positions, souvent en en faisant des objets de désir, allant parfois jusqu’à franchir la ligne verte de la pornographie.

Au point que parfois, je ressents un malaise en regardant des emissions traitant de proxenetisme, de mal traitance, de femmes battues.

C’est pourquoi, un jour, j’ai pris le parti de rompre avec cette tradition banale, et de célébrer la feminité, la virilité, à ma façon, suivant en cela quelque très grand sculpteur, que je ne connaissais pas jusqu’alors, mais qui surclasse tout ce que j’avais pu voir jusqu’aujourd’hui.

Dès lors je regarde le chemin parcouru et en conclue qu’une grande partie de mon travail, n’est en fin de compte qu’une étude du corps humain, une étape destinée à me faciliter la route vers la réalisation de choses beaucoup plus enlevées.

Quand je contemple l’ensemble de l’oeuvre de ce sculpteur américain, Richard mac Donald, je mesure à quel point, l’ensemble de la profession des artistes sculpteurs dits figuratifs, se complait dans ce confort douillet, mais sclérosant, que l’on nomme autosatisfaction.

Mais au fond, tant mieux.

Share/Save/Bookmark

posted by admin at 19:42  

Tuesday, November 20, 2007

Forges, et tu seras forgeron

Plein de jeunes se tournent vers les écoles d’art, un peu comme on ferait Medecine ou Sciences-Po.
C’est bien quand on est déjà artiste dans l’âme, et qu’on souhaite apprendre de quoi mettre en forme ses idées.
Mais le vrai artiste n’est pas un artisan. C’est un pionnier, et au moins s’il ne l’est pas, il sait faire seul, sans qu’on lui tienne la main.
Avoir été l’assistant de Tartempion n’apporte rien quant à la créativité sauf à devenir un clône.
Bref suivre une école d’art est à quatre vingt dix pour cent, une pure perte de temps, et pour dix pour cent, une scéance de masturbation intellectuelle.
Globalement c’est une scéance de glandouille et je dirais qu’au fond il vaut mieux opter pour une année sabatique au club med en se perdant dans d’interminables scéances de roule-pompons, ou une année en stages de commandos dans les forces armées.
“Vous avez suivi un stage de sculpture, de moulage, de fonderie ?”
Ben pour quoi faire ?
On apprend jamais aussi bien qu’en faisant, et certainement pas vautré dans un canapé en étudiant la vie de Brancusi ou de Giacometti. Etre spectateur de la vie des autres empèche d’être acteur de la sienne.
Pensez vous que les fondeurs Tibetains ou du Burkina Fasso se polissent les fesses sur les bancs d’une école ? Que nenni !
Et pourtant, ils sont d’authentiques artistes.
Chez nous, en France, Rodin n’a jamais pu entrer aux Beaux-Arts. Vrai ou Faux ?
Vrai.
Le grand maître, Richard Mc Donald, est un autodidacte en sculpture.
Comme moi même.
Alors à ceux qui ont la gniac, je dirais de se lancer en utilisant à fond les ressources de l’intelligence qui seule permet d’explorer de nouvelles pistes.

Share/Save/Bookmark

posted by admin at 15:42  

Saturday, November 10, 2007

dewaxing ceramic shells

very cool.

Was a bit worry about this part of the job.
So, decided training on a ceramic of less importance to my eyes and dewaxing the wax pouring cup first, with a powerful propane blow torch. Cracks appeared instantly due to wax expansion, but eventually it turned out rather good.
Next, for subsequent shells, I drilled a few holes here and there through the outer part of the shell to allow the pressure out, and stored the shells in a dewaxing kiln. After ten minutes, the wax flew off the kiln like grapewine juice from a press. Ten minutes later, nothing left. Time to raise temperature up to 750°c. Little smoke. Twenty minutes later, the moulds were white clean ready for casting. Incredible dewaxing speed compared with traditional methods requiring a few day to achieve the same result.
Really exhilarating.
Lovely sound.
Holes will be patched up later, with a mixture of binder and fused silica sand stucco.

Share/Save/Bookmark

posted by admin at 21:59  

Monday, November 5, 2007

le neuvième moule

Plus qu’un moule à terminer.
Les autres sont operationnels. Blancs à souhait.
Reste l’opération délicate du décirage. Chaque moule sera purgé de sa cire
au fur et à mesure que les pièces seront appelées à être coulées.
Concernant le bronze, trois solutions sont possibles.
Soit acheter des lingots titrés.
Soit utiliser des déchets de cuivre et d’étain et en faire du neuf bien propre.
Soit utiliser des déchets industriels de bronze.
Le soucis est que certains bronzes, tels ceux utilisés en pièces de frottement,
peuvent contenir jusqu’à 30% de plomb, et que de ce fait, ils sont impossibles
à souder.
D’où la nécessité de les tester.
Interrogé, Bour, le fournisseur de bronze d’art, m’a conseillé d’utiliser les
déchets dont je dispose.
Soucis quand même…

Share/Save/Bookmark

posted by admin at 13:37  

Powered by WordPress