Je me demande ce que donneraient certaines de mes sculptures, agrandies au triple de leur taille, donc trois mètres pour certaines, et exécutées en tôle d’acier doux ou d’inox, de deux millimètres et recouverte, si besoin est, de peinture en poudre polymérisée au four.
J’ai déjà réussi dans mon jeune temps à faire une main en tôle emboutie au marteau, des sphères, alors pourquoi pas un visage et un corps tout entier.
J’ai une idée sur la technique à utiliser, tant pour l’agrandissement, que pour la préparation des différents éléments.
Seul bémol, ce seront normalement des pièces uniques… et quel turbin…!
Aurais-je le temps ?
Serait-ce intéressant ?
Original ?
Wednesday, April 30, 2008
Tuesday, April 29, 2008
Ces temps ci, quand j'ai un moment, je barbouille de la toile de lin et de coton.
Une grande toile. Un nu en clair obscur. A l'huile.
Quand je fais çà, je pense à Giliberti. Je pense à Caravage. Je mesure le gouffre technique que j'ai à franchir.
Mais pas trop mal réussi quand même. 50F. Çà fonctionne en points. Histoire de se changer les idées et de vérifier combien la vie de peintre est aisée en comparaison de celle du sculpteur qui doit sortir l'industrie lourde.
Un moule à creux perdu quasiment prêt pour une réplique en plâtre d'une œuvre ancienne.
J'ai appris ces jours ci que je ne connais rien à l'art contemporain, du moins à son marché et à son fonctionnement. Mais bon, ce n'est pas un scoop.
Appris aussi qu'un bon artiste est un artiste original. Ça par contre c'est nouveau sûrement, parce que çà me semblait pas évident. A vérifier donc. Je note dans l'agenda pour les travaux de la semaine prochaine.
Demain, rendez vous avec mon agent artistique et un de ses clients et ensuite retour à la fonderie pour continuer des enrobages de cires et préparer de nouvelles bases professionnelles. Pas s'endormir sur la sculpture. Le stock est important et y a de quoi faire pour tout éditer en bronze.
Aussi, furieuse envie de refaire de la métallerie décorative. Du mobilier, des portails, des volutes, des vérandas et jardins d'hiver, des tonnelles, des menuiseries. J'adore l'odeur que dégage une disqueuse qui s'attaque à des soudures. J'adore l'ambiance de mon atelier quand j'y débarque…De l'énergie de partout…
Wednesday, April 16, 2008
Quelques temps que je n’ai rien sorti de mes seaux de glaise, mais faut pas s’inquiéter, çà va pas tarder.
J’ai la tête pleine. C’est juste qu’il faut savoir par quoi commencer parmi les idées qui s’accumulent.
Le nu n’était qu’un sujet d’étude et cela finit par me barber.
Le nu pour le nu n’est pas intéressant.
Des courbes, des moues de toutes sortes, des poses convenues…
Je dis : “STOP !”
Il s’agit de proposer des choses inédites. des mises en scènes, des thèmes.
Là dessus j’ai plein d’idées.
Mais un peu la flemme.
Surtout au niveau des moulages en plâtre.
Et aussi j’ai follement envie de faire des choses en tôle d’inox ou de cuivre, travaillées au marteau et à la flamme de la forge.
Envie de faire des grandes sculptures.
Manque un peu de pognon.
Si des lecteurs fortunés ont envie d’investir autrement qu’en bourse, pour des gains intelligents et utiles, qu’ils se fassent connaître.
Thursday, April 3, 2008
Gipsy: hst 70 X 70
Sous les voutes à croisées d'ogive de la chapelle du Prieuré Saint-Laurent, les murmures des créatures du granfred, se croisent et se recroisent, bandes de billard, comme les hirondelles qui avaient l'habitude d'y construire leurs nids.
Certaines prennent des poses dévétues, d'autres paradent, sous l'œil amusé ou songeur d'une collègue. On dirait que toute cette création est douée d'une vie propre et que leur apparence n'est que du maquillage dont se parent les mimes des rues.
J'aime me ressourcer le soir venu, toutes lumières lachées.
J'aime me dire que je n'ai pas perdu mon temps toutes ces années. Et me dire aussi que finalement, la fonderie, c'est également le pied.
Mais voici que l'envie me titille de caresser la peinture. L'art figuratif encore. Le réalisme.
Une muse, qui m'use et m'amuse.
Mais désormais, tout ceci ne sera plus qu'un passe temps car il semble que sonne l'heure de songer à autre chose.