J’ai pu trouver une photo d’une sculpture grandeur nature d’un éléphant d’Afrique, avec une femme qui posait devant.
Je dois dire que c’est vraiment impressionnant.
Quatre mètres de haut, sept de long, on imagine mal le colosse.
Infini respect pour cette magnifique créature qui nous ressemble tellement, sociologiquement parlant.
Le sujet me passionne.
Les images de massacres orchestrés par les braconniers, et les riches chasseurs, qui chacun à sa façon, s’arrogent le droit de leur retirer la vie, me révoltent.
Je les mets dans le même sac, avec ceux qui laissent faire.
Tous ont en commun le motif de la cupidité, et de la vanité.
Ils sont dans une spirale destructrice, tandis que l’artiste est dans une optique constructrice.
Je prends beaucoup de plaisir à en faire des sculptures les plus réalistes q’il soit possible à mon niveau de débutant fraichement débarqué de l’anatomie humaine.
Je viens de commencer mon second mâle.
J’ai pris le partie de travailler à la façon d’un chaudronnier: en creux, sur un squelette de terre.
Ce faisant, on comprend certaines choses anatomiquement, et c’est plutôt étrange.
L’éléphant ressemble beaucoup au phacochère, au cochon, au sanglier, voire même, un morphing serait facile pour le faire passer à un grand félin comme le tigre ou le lion.
En travaillant sur ces animaux, ils deviennent familiers, au point qu’on a l’impression de les connaître intimement, comme des gens.
Les gens. C’est ainsi que je les appelle.
Comment, diable, des hommes peuvent ils leur infliger autant de dégâts et avec tant de barbarie, eux qui sont si pacifiques ?
Je pense que j’ai ouvert une nouvelle voie dans mon boulot de sculpteur.
L’art animalier. Les éléphants de bronze pour commencer.
Les animaux, nos meilleurs amis.
Monday, November 2, 2015
Wednesday, October 23, 2013
Monday, September 3, 2012
…et comme je n’avais pas assez de plâtre pour finir la grande, j’en ai commencé une autre qui attend le moulage, et la réplique.
Grande sans vraiment l’être.
Position ramassée. Coiffure sculpturale qu’on ne voit pas.
Premiers Frimas
Thursday, August 9, 2012
Je viens de me lancer dans une toute nouvelle expérience technique.
Pour réaliser une sculpture de taille humaine dans une posture aérienne, j'ai décidé de ne pas utiliser les fastidieuses armatures et poste à soudure.
Décidé de construire ma sculpture en terre, creuse, toute en pièces détachées que j'assemblerai ensuite.
je viens de réaliser la partie inférieure jusqu'au niveau ombilical, les pieds dans le mouvement découlant de la posture, et les mains, toujours en terre sous cellophane, afin de pouvoir éventuellement encore les modifier plutôt qu'ensuite au niveau du plâtre..
la partie inférieur est travaillée à plat, ce qui a l'avantage non négligeable de me donner une excellente visibilité du travail.
côté dorsal en premier.
coté ventral ensuite.
j'ai attaqué la partie moulage….
la suite au prochain épisode
Friday, March 23, 2012
Très bien cet article paru dans la chronique Agora
je me permets de le reprendre sur ce blog
Investir dans l'art : un refuge contre la crise ?
Ségolène Zimmern
Dans un article de BusinessWeek, Tony Werley, directeur de gestion de portefeuille chez JPMorgan Private Bank, cite nombre d’obstacles à l’investissement dans l’art : notamment la difficulté d’évaluer l’art, son manque de liquidité, les coûts de transaction élevés et la volatilité des prix. Or la réussite de plusieurs fonds dans le domaine de l’art démontre l’inverse.
Des gagnants et des perdants, comme partout
En 1974, le tout premier fonds à placer en oeuvres d’art, le British Rail Pension Fund, avait décidé de prendre un risque et de couvrir ses investissements en plaçant plus de 75 millions de dollars en oeuvres d’art. Au cours des années suivantes, le fonds a acquis – avec l’aide de Sotheby’s – tous types d’oeuvres, des tableaux de grands maîtres, de la porcelaine chinoise, etc.
Au début des années 1990, lorsque le fonds eut terminé de vendre la majorité de ses oeuvres, il affichait une plus-value moyenne de 13,1% par an, selon Forbes. Exemple plus récent : le Fine Art Fund, crée en 2004 par Philipp Hoffman, ancien directeur financier de la maison d’enchères Christie’s, a atteint un taux de rentabilité de 36% depuis ses débuts (1).
D’autres ont voulu profiter du marché de l’art mais se sont confrontés aux obstacles énumérés par Tony Werner. Ainsi, le Fonds BNP Art de BNP Paribas aurait perdu plus de 40% de son investissement de huit millions de dollars. La Chase Art Fund, fonds dédié à l’art de la banque américaine Chase Bank, a également subi un échec. Concours de circonstances peut-être, ou manque de connaissances en matière d’oeuvres d’art, car d’autres ont su tirer profit de la période de crise.
L’Art pour le moment gagnant dans la crise
Comme l’explique Olivier Maman, gestionnaire du fonds SGAM AI Art Fund crée en 2008, "la crise des subprime impacte peu le marché de l’art. Ce dernier est soutenu par l’explosion de grosses fortunes sur ces dernières années".
Les ventes aux enchères répertoriées à travers le monde le confirment : entre 2010 et 2011, les ventes ont grimpé de 21%, représentant un chiffre d’affaires global de 11,5 milliards de dollars (ArtPrice). Selon Les Echos, "Sotheby’s Hong Kong affiche à l’automne 2011 des résultats parmi les plus forts jamais enregistrés".
Une étude de la rentabilité de l’art par rapport aux marchés d’actions, grâce à l’indice MeiMoses crée par Michael Moses et Jianping Mei, professeurs de la New York University Stern School of Business, démontre qu’entre 1999 et 2004, l’art aurait rapporté 7,27% contre -2,4% pour le S&P 500. Moses en a d’ailleurs tiré une conclusion intéressante : "l’art serait très peu corrélé aux actions et aux obligations" (2).
L’art serait-il donc une valeur refuge ? L’art subit une appréciation dans le temps, justifié par l’effet de rareté, et profite du phénomène du luxe. Le luxe reste souvent un secteur vacciné contre les crises, et donc l’art en tant qu’objet de luxe est par principe immunisé car il existe toujours des acheteurs.
En revanche, les plus-values varient et dépendent largement de l’oeuvre. Souvent ce sont les oeuvres connues et prisées qui présentent les moins bonnes perspectives. Aujourd’hui la cote d’un Botticelli progressera moins que celle d’un artiste inconnu, car les oeuvres de celui-ci s’acquièrent très peu cher. C’est ainsi que la valeur des oeuvres de Jean-Michel Basquiat a grimpé de 183% en cinq ans (3).
Achetez bon marché pour revendre cher
C’est tout l’intérêt d’investir dans l’art contemporain ; pour que l’oeuvre puisse s’apprécier dans le temps et se revendre avec des marges plus intéressantes, il faut commencer maintenant. Hormis l’effet de nouveauté (effet qui touche le secteur de la mode et explique les changements de tendances), les nouveaux riches chinois ont compris que l’art contemporain était un investissement.
Le marché de l’art en Chine a dépassé les 24,7 milliards d’euros, ce qui représenterait 23% du marché mondial de l’art. Mais pas n’importe quel art. Cette année, c’est une peinture de l’artiste contemporain chinois Qi Baishi qui est devenue la vente la plus importante dans l’histoire de l’art, avec un record de 52,4 millions d’euros (4).
Bénéficiez d’avantages fiscaux
Espoir de plus-value à part, l’art est, pour l’instant, l’un des investissements qui bénéficie d’un cadre fiscal avantageux en France. Les oeuvres d’art (tapis, tapisseries, céramiques, émaux, statues et sculptures originales, tableaux, peintures, dessins, estampes, gravures, photographies et montages audiovisuels) sont exonérées de l’ISF.
En ce qui concerne la plus-value : le particulier qui détient un objet d’art depuis plus de douze ans peut être exonéré de toute fiscalité à la revente. Il s’agit d’un abattement de 10% par année de détention de la plus-value au-delà de la deuxième année, prévu dans le régime de droit commun (5).
Préparez-vous bien
Malheureusement, le monde de l’art n’est pas si simple que cela. Il existe des pièges fiscaux, des inconvénients à anticiper selon les oeuvres que l’on choisit de collectionner, et des coûts de possession et parfois de rénovation à prévoir. Avant de rêver de faire des plus-values importantes en vous amusant, il faut vous préparer à devenir un collectionneur avisé.
Monday, March 12, 2012
Pas eu beaucoup de temps à consacrer à ce blog ces temps derniers.
Les dernières sculptures faites en plastiline avaient besoin d'être répliquées dans un matériaux plus dur.
Je les ai moulées au plâtre avec ma technique allégée habituelle. quatre à cinq millimètres de plâtre maximum. Un seul plan de joint.
Beaucoup de doigté pour ouvrir les moules sans la massacrer, la plastiline étant froide. Mais il y a eu quand même de la casse, vite réparée.
Aujourd'hui les quatre répliques sont faites, et en train de sécher. Restent les retouches et la ciselure avant la réalisation des membranes en élastomère sous chape.
Tuesday, January 24, 2012
Certaines de mes sculptures sont proposées en souscription.
Elles sont signées et numérotées.
Et surtout, proposées à un prix qu’aucune galerie ne peut se permettre pour ce genre de sculpture.
Mais attention, on est très loin des prix affichés sur certains sites pour des bronzes d’édition fabriqués en Asie.
Pour plus de renseignements sur les oeuvres proposées, contactez moi.
Secrets d’alcove, ébauche de sculpture 33 cm
possibilité de livrer en 120 cm
Par ailleurs, je propose un système, sous certaines conditions, qui permet à un acheteur d’échanger un bronze contre un autre de valeur identique ou supérieure, et ceci plusieurs fois.
UN système avantageux qui donne la possibilité d’être toujours satisfait de son investissement, et de le faire fructifier au fur et à mesure que la cote s’élève.
Plus de renseignements sur simple demande.
Tuesday, January 17, 2012
La terre c’est bien. Très bien même.
Sauf quand il fait froid, très froid.
Du coup, la plastiline, chauffée au micro onde retrouve tout son intérêt.
Possibilité de faire des détails dans des choses de petite taille, pourvu que l’oeil soit encore bon, ce qui n’est pas évident.
Possibilité de prendre son temps, d’attendre, de voir au fil des jours, si ce qu’on crée n’est pas stupide, mal fait, bizarre, mal proportionné….
Possibilité de travailler sans armatures, de modifier proptement une attitude ou de transfomer radicalement une sculpture.
Possibilité de faire un moulage propre à l’élasto, direct sur la plastiline. Ne pas travailler en cochon, directement sur la terre.
La Naissance de vénus est un exemple de cette démarche. Nul doute qu’elle va inspirer d’autres artistes.
Cette ébauche est inachevée. En version définitive, c’est quelque chose…
livrable en bronze hauteur 44 cm ou 120 cm
grandeur nature ? ah tiens ! pourquoi pas ?
Monday, January 9, 2012
Sculpture encore et toujours avec un bronze brut de fonderie dont je me suis réservé la ciselure, et la patine.
Sculpture en plastiline également pour prendre le temps. Matériaux agréable à travailler, qui ne sèche jamais et ne salit pas les canapés.
voici en bronze, Nana, petite sculpture en bronze patiné, de 25 cm