
Les sulkys
Veille de septembre, des chevaux surgissent du paysage, tractant à vive allure, des Sulkys. Il fait encore très chaud, et un nuage de poussière ocre enveloppe les équipages roue dans roue, dans la dernière ligne droite.
Sculpteur bronze certes, mais aussi artiste peintre et designer
Les sulkys
Veille de septembre, des chevaux surgissent du paysage, tractant à vive allure, des Sulkys. Il fait encore très chaud, et un nuage de poussière ocre enveloppe les équipages roue dans roue, dans la dernière ligne droite.
Il a fait relativement beau hier, lundi. Aujourd’hui, le temps tourne de nouveau.
Le parfait alibi pour s’enfermer et s’entraîner à la peinture acrylique, et au portrait. Bien plus difficile à réaliser en 2D qu’en 3D.
En tout cas, en ce qui me concerne.
A noter que ce tableau a été retravaillé depuis la photo ci dessus. Les tonalités sont plus fondues.
Très bien cet article paru dans la chronique Agora
je me permets de le reprendre sur ce blog
Investir dans l'art : un refuge contre la crise ?
Ségolène Zimmern
Dans un article de BusinessWeek, Tony Werley, directeur de gestion de portefeuille chez JPMorgan Private Bank, cite nombre d’obstacles à l’investissement dans l’art : notamment la difficulté d’évaluer l’art, son manque de liquidité, les coûts de transaction élevés et la volatilité des prix. Or la réussite de plusieurs fonds dans le domaine de l’art démontre l’inverse.
Des gagnants et des perdants, comme partout
En 1974, le tout premier fonds à placer en oeuvres d’art, le British Rail Pension Fund, avait décidé de prendre un risque et de couvrir ses investissements en plaçant plus de 75 millions de dollars en oeuvres d’art. Au cours des années suivantes, le fonds a acquis – avec l’aide de Sotheby’s – tous types d’oeuvres, des tableaux de grands maîtres, de la porcelaine chinoise, etc.
Au début des années 1990, lorsque le fonds eut terminé de vendre la majorité de ses oeuvres, il affichait une plus-value moyenne de 13,1% par an, selon Forbes. Exemple plus récent : le Fine Art Fund, crée en 2004 par Philipp Hoffman, ancien directeur financier de la maison d’enchères Christie’s, a atteint un taux de rentabilité de 36% depuis ses débuts (1).
D’autres ont voulu profiter du marché de l’art mais se sont confrontés aux obstacles énumérés par Tony Werner. Ainsi, le Fonds BNP Art de BNP Paribas aurait perdu plus de 40% de son investissement de huit millions de dollars. La Chase Art Fund, fonds dédié à l’art de la banque américaine Chase Bank, a également subi un échec. Concours de circonstances peut-être, ou manque de connaissances en matière d’oeuvres d’art, car d’autres ont su tirer profit de la période de crise.
L’Art pour le moment gagnant dans la crise
Comme l’explique Olivier Maman, gestionnaire du fonds SGAM AI Art Fund crée en 2008, "la crise des subprime impacte peu le marché de l’art. Ce dernier est soutenu par l’explosion de grosses fortunes sur ces dernières années".
Les ventes aux enchères répertoriées à travers le monde le confirment : entre 2010 et 2011, les ventes ont grimpé de 21%, représentant un chiffre d’affaires global de 11,5 milliards de dollars (ArtPrice). Selon Les Echos, "Sotheby’s Hong Kong affiche à l’automne 2011 des résultats parmi les plus forts jamais enregistrés".
Une étude de la rentabilité de l’art par rapport aux marchés d’actions, grâce à l’indice MeiMoses crée par Michael Moses et Jianping Mei, professeurs de la New York University Stern School of Business, démontre qu’entre 1999 et 2004, l’art aurait rapporté 7,27% contre -2,4% pour le S&P 500. Moses en a d’ailleurs tiré une conclusion intéressante : "l’art serait très peu corrélé aux actions et aux obligations" (2).
L’art serait-il donc une valeur refuge ? L’art subit une appréciation dans le temps, justifié par l’effet de rareté, et profite du phénomène du luxe. Le luxe reste souvent un secteur vacciné contre les crises, et donc l’art en tant qu’objet de luxe est par principe immunisé car il existe toujours des acheteurs.
En revanche, les plus-values varient et dépendent largement de l’oeuvre. Souvent ce sont les oeuvres connues et prisées qui présentent les moins bonnes perspectives. Aujourd’hui la cote d’un Botticelli progressera moins que celle d’un artiste inconnu, car les oeuvres de celui-ci s’acquièrent très peu cher. C’est ainsi que la valeur des oeuvres de Jean-Michel Basquiat a grimpé de 183% en cinq ans (3).
Achetez bon marché pour revendre cher
C’est tout l’intérêt d’investir dans l’art contemporain ; pour que l’oeuvre puisse s’apprécier dans le temps et se revendre avec des marges plus intéressantes, il faut commencer maintenant. Hormis l’effet de nouveauté (effet qui touche le secteur de la mode et explique les changements de tendances), les nouveaux riches chinois ont compris que l’art contemporain était un investissement.
Le marché de l’art en Chine a dépassé les 24,7 milliards d’euros, ce qui représenterait 23% du marché mondial de l’art. Mais pas n’importe quel art. Cette année, c’est une peinture de l’artiste contemporain chinois Qi Baishi qui est devenue la vente la plus importante dans l’histoire de l’art, avec un record de 52,4 millions d’euros (4).
Bénéficiez d’avantages fiscaux
Espoir de plus-value à part, l’art est, pour l’instant, l’un des investissements qui bénéficie d’un cadre fiscal avantageux en France. Les oeuvres d’art (tapis, tapisseries, céramiques, émaux, statues et sculptures originales, tableaux, peintures, dessins, estampes, gravures, photographies et montages audiovisuels) sont exonérées de l’ISF.
En ce qui concerne la plus-value : le particulier qui détient un objet d’art depuis plus de douze ans peut être exonéré de toute fiscalité à la revente. Il s’agit d’un abattement de 10% par année de détention de la plus-value au-delà de la deuxième année, prévu dans le régime de droit commun (5).
Préparez-vous bien
Malheureusement, le monde de l’art n’est pas si simple que cela. Il existe des pièges fiscaux, des inconvénients à anticiper selon les oeuvres que l’on choisit de collectionner, et des coûts de possession et parfois de rénovation à prévoir. Avant de rêver de faire des plus-values importantes en vous amusant, il faut vous préparer à devenir un collectionneur avisé.
Certaines de mes sculptures dérogeront à la tradition de l'édition huit plus quatre et seront en fait, des pièces uniques certifiées.
Ceci a une contrepartie, naturellement. Mais tant pis. C'est ainsi. Trop long de faire des cires et de les retoucher et certains collectionneurs ne m'en voudront pas.
Ma Gauloise ouvrira cette nouvelle période. Me resteront les originaux, à moins qu'on ne me demande de les détruire avcec le moule. Pas impossible.
D'un autre côté, j'inaugure une nouvelle période puisque je vais jeter une passerelle entre la peinture et la sculpture, en faisant en sorte que l'une apporte à l'autre ce qui lui manque naturellement, tout en restnt dans ce qui m'inspire tout particuièrement: les métaux. Aluminium, Inox, Cuivre, Titane, pour réaliser des panneaux tridimensionnels variés. Un régal de créateur.
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Tole forte ajourée, présentée sur un mur blanc
Apprendre à peindre n'est pas une chose des plus faciles.
Savoir mélanger les couleurs, les agencer…
Savoir créer uen ambiance…
quand je vois le travail des peintres que j'aime, et que je compare…
Je mesure le chemin à parcourir
et je comprends ce critique d'art qui me dit un jour: "vous êtes avant tout et surtout un grand sculpteur"
Peut-être devrait-on se cantonner à ce qu'on sait faire.
D'un autre côté, n'est on pas là pour apprendre et se lancer des défis.
Giovanni Boldini. Comme j'aurais aimé le connaître…
D'un autre côté, y a de bons peintres encore bien en vie.
(J'aime beaucoup ce que fait Alexandre Ravsky)
Bref, voici un exercice en court de travail
un carré de quatre-vingt
Huile sur toile
taille 30F
Technique au pinceau
L'acrylique ne m' ayant pas donné satisfaction, je suis revenu à l'huile et à la technique "a la prima" ou "dans le frais".
Plus qu'à attendre que ça sèche. Trois semaines normalement, avant de terminer avec quelques frottis et quelques rehauts.
Apparemment, à ce jour, je n'ai pas tellement peint.
Normal, je suis d'abord sculpteur.
Mais j'ai quand même plus de quarante toiles.
Des grands et moyens formats.
On ne les voit que sur mon site internet officiel.
Encore faut il se logger.
Des huiles
et maintenant, des acryliques au couteau, pour l'entrainement.
Samedi, c'était le jour de l'an
Histoire de commencer l'année, comme je l'ai finie, au couteau sur toile,
voici une acrylique
Je sais que je suis sculpteur avant d'être peintre et que mes sculptures sont bien meilleures que mes tableaux.
Mais j'essaie de rattraper la différence et pour cela je travaille.
En même temps des nouveautés.
Et des toiles plus anciennes, un peu maigres à mon goût et qui du coup, deviennent soit plus belles, soit plus moches.
Voici une nouveauté: Miss Seventeen
Je la mettrai en vitrine dès que possible.
L'odeur d'huile qui flotte le matin dans mon atelier après une séance de peinture la veille, a quelque chose d'envoutant. Une atmosphère quasi religieuse un peu comme celle qu'on ressent avec l'encens, dans les abbayes, comme celle d'Hautecombe. Bien agréable de faire autre chose que de la sculpture, même si le fait de jouer avec les ombres et les valeurs est encore de la sculpture avec une différence de la taille d'un spalter. J'ai quelques toiles en chantier que je travaille en série car cela permet de continuer à travailler entre les temps de séchage, même si l'essentiel se fait "dans le frais". Et puis cela permet aussi de ne pas se perdre dans une toile, et en allant de l'une à l'autre, de garder un œil neuf. En voici donc une bien lumineuse que j'ai appelée "Ultra light", avec un double sens.
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