Frederic Clerc-Renaud, sculpteur bronze

Sculpteur bronze certes, mais aussi artiste peintre et designer

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Monday, February 23, 2009

Aléas climatiques et mécanique célèste

Les dominos, le sage qui déclare qu’un battement d’aile de papillon a des répercussions à l’autre bout du monde, et la crise financière avec Lehmann Brother pour illustrer, m’ont un jour fait comprendre combien tout est interdépendant, et combien chaque élément est étroitement combiné aux autres.
Lorsqu’on a commencé à parler de réchauffement climatique et de fonte des pôles (et oui, les deux fondent) on a avancé,comme cause fondamentale, l’activité humaine. Pour ma part, j’avais imaginé que, le monde étant remarquablement organisé et fonctionnant selon une mécanique céleste, il n’était pas impossible que des conjonctions nouvelles dans les planètes, puissent avoir une influence sur le climat terrestre notamment. Ça peut paraître farfelu, mais pourquoi pas après tout ?
Je n’ai donc pas été étonné lorsque j’ai lu que la crise financière, selon un financier Indien spécialiste du védisme, était due à une conjonction de planètes et qu’on allait en prendre pour deux ans minimum. Et j’ai également été ravi d’entendre la théorie d’un scientifique de génie qui émet une théorie pour expliquer les changements climatiques. Jean-Pierre Granier Malet déclare que ce n’est que la fin des temps, au sens d’un dérèglement galactique, “un dédoublement des temps”, la fin d’un cycle solaire de 25920 années. Pendant 12500 ans le soleil a évacué des “cailloux”, et pendant les 12500 années qui ont suivis, il les a aspiré. C’est l’inspire-expire de certaines religions. La terre attire de plus en plus de corps célestes, et l’activité volcanique augmente pour contrebalancer cette prise de poids, avec amplification de l’effet de serre naturel.
Pour moi, cette théorie sonne juste. Elle s’inscrit dans la globalité qui fait que le microcosme est identique au macrocosme, et que tout est construit sur un même principe d’équilibre énergétique yin et yang. Qu’un déséquilibre se produise, un blocage énergétique et c’est la maladie. La crise financière, le réchauffement climatique, tout arrive en concert apparent. Ne serait-ce pas là un signe ?
Un peu d’acupuncture peut-être ?
Sérieusement, je continue de penser que rien ne sert de s’agiter. Il faut que les choses se fassent naturellement, un peu comme une mauvaise crise de foi.

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posted by admin at 11:44  

Friday, February 20, 2009

Investir dans l’Art

Avec cette crise d’une ampleur telle qu’aucune mesure ne parviendra à l’enrayer, les indices boursiers n’ont pas fini de plonger. Les grands constructeyrs d’automobiles US tels GM, et ses filiales Opel et Saab n’ont plus que les cheminéees qui dépassent encore du déluge qui les engloutit.
Mais cette crise a du bon, même si elle nous dérange dans le confort douillet de nos édredons. C’est à un labourage en profondeur du sol auquel nous assistons. Ensuite viendra le temps de nouvelles semailles à base de nouvelles technologies. GM repartira à la conquête des marchés avec des automobiles électriques et pas de pitié pour ceux qui n’auront pas senti venir les vents du changement.
Mais dans quoi investir en attendant la sortie d’un tunnel qui risque d’être fort long ? L’ OR ! et l’Art pardi !
Le reste n’est qu’illusions, produits de marchands de rêves, siphonnages de liquidités sans retour à court terme.
L’or, comme je l’ai toujours pensé, est tout ce qui restera à un certain moment. Et ce moment est arrivé.

L’Art est l’autre possibilité.

Les investisseurs achètent de l’Art parce qu’ils veulent une chose ne comportant pas de points d’interrogation. L’Art dépend-il de  prêteurs ? Non. Ses bénéfices sont-ils en danger ? Non. Détient-il des actifs toxiques ? Non.

* L’Art est ce qu’il est… et rien de plus. Inutile la plupart du temps
Une belle sculpture du Granfred, ça vous dit ?

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posted by admin at 11:35  

Tuesday, February 17, 2009

Bronze sculpture and tale telling heads

Quand je réalise une sculpture, même s’il s’agit d’un nu, ce qui est de plus en plus rare, ce n’est que le prétexte pour une étude de caractère. Un peu comme on fait des bustes antiques. Mais il y a toujours une frustration à faire une tête sans corps, de même qu’un corps sans tête. L’un ne va pas sans l’autre. Du moins, c’est ainsi que je ressens la chose.
Le corps me sert à installer une tête dessus, et une tête doit être le prolongement d’un corps. Une posture détermine l’expression d’un visage. Pas question donc de faire une tête rêveuse sur un corps évoquant la révolte, et cela même si se trouveraient des critiques pour appeler cela de l’art et alambiquer une critique Béchamel.
Le visage est toujours le morceau de choix dans une sculpture. Une sculpture dans la sculpture, au même titre que les mains. Alors que les pieds sont parfaitement inexpressifs la plupart du temps.
Et je suis toujours étonné de voir comme il suffit de tellement peu de chose pour passer d’un visage à un autre totalement différent, de la colère à la rêverie, de la virilité à la féminité.
Un sculpteur est passé maître en la matière et ses vidéos subjuguent. Il y en a quelques autres spécialisés dans le monumental tel Ron Mueck, mais celui dont je parle est Philippe Faraut. C’est ce genre de travail, parfois vilipendé, qui me parle le plus.
J’ai essayé de faire de l’abstrait, mais invariablement, je retombe dans le figuratif, un peu comme un épi de cheveux rebelles, ou un olivier soumis au vent dominant.

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posted by admin at 21:20  

Thursday, February 12, 2009

Inglorious bastards

Un nouveau film de Quentin Tarentino pur jus, bien dans le style de Kill Bill. Brad Pitt magistral dans la bande annonce. On pense aux “Douze salopards” avec Telly Savalas notamment, dans le rôle d’un méga tordu.
Il faudrait voir le film intégralement pour voir jusqu’où établir le parallèle.
D’emblée on se dit qu’on a là une bande de tordus de la pire espèce, qui sous couvert de faire la guerre aux nazis, vont se comporter comme eux afin de leur rendre la monnaie de leur pièce. Des criminels qui vont s’éclater en éclatant leurs ennemis. Des sadiques en somme. On attend le film avec impatience tant on a été séduit par la façon  très particulière de ce grand cinéaste qui va encore faire couler beaucoup d’encre.

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posted by admin at 14:00  

Friday, February 6, 2009

Crise économique

Très bien le discours télévisé du Président.
Quand j’entends les critiques des uns et des autres, de droite comme de gauche, je pense à la fable de la Fontaine: “le meunier son fils et l’âne”.
Moralité: il faut faire ce qui doit être fait, en chef incontestable.
Je pense que ce qui semblait devoir être une sympathique régate sous alizées s’est transformé en une homérique traversée du pacifique par le Horn. Des trous dans la cale, des voiles déchirées. Un capitaine vaillant, un vrai chef d’Etat qui montre qu’il est le patron.
Mais mon sentiment est que la crise va encore s’amplifier un peu à la façon des eaux qui s’échappent d’un barrage explosé, et que rien ne peut entraver. Il va falloir attendre que l’eau ait fini de s’écouler. Les mesures annoncées pour redonner du pouvoir d’achat n’auront pas les effets escomptés. Beaucoup de gens sont pris dans des crédits révolving avec des taux d’intérêt surprise de plus de vingt pour cent. Le maigre argent qui va être laissé à leur disposition va leur servir à rembourser leus prêts pour les uns et sera économisé par les autres, tellement terrorisés par les chiffres du chomage et leur crainte de rejoindre les cohortes de chomeurs. La perte de confiance est extrèmement forte, bien relayée par la presse qui ne parle que de cela.Seule l’industrie de base s’en sortira encore tandis que l’automobile et le luxe stagneront.
Le capitalisme est incontournable quoiqu’en disent certains huluberlus réveurs.
Néanmoins aujourd’hui il y a deux directions à suivre pour l’avenir. Endiguer les délocalisations et developper la recherche de pointe pour ne pas subir la loi des  économies low”cost. Admettre que mondialiser c’est mettre à niveau les économies mondiales dans le sens d’un appauvrissement et non l’inverse car il est toujours plus facile de vider que de remplir. Ce qui veut dire que dans la douleur, l’étiage va se faire vers des baisses de salaire en travaillant plus pour compenser, des baisses de charges, des baisses de loyers corrélativement à la chute des prix de l’immobilier. Ce n’est que lorque les couts de production seront mis à niveau que les choses commenceront à aller mieux et que les tissus industriels se reconstruiront. A ce moment là il sera important d’avoir une recherche de pointe qui permettra de faire la difference dans un contexte hyper concurrentiel.
Ce sont donc des changements radicaux auxquels il faut desormais faire face en forgeant les outils adaptés à la mondialisation.
S’enteter à maintenir le statut quo ante est un suicide. Recourrir à l’inflation ruinerait finalement l’Euro et le pays.Il faut lutter à armes égales de façon à gommer les effets de ce que je nomme “la grande déchirure” d’où est sortie une crise ineluctable, prévisible et prévue depuis longtemps, dont le 11 septembre 2001, à été l’onde de choc dévastatrice. A n’en pas douter, la transition sera difficile pour qui ne s’est pas déjà fait à cette idée que la crise est aussi le résultat d’une guerre économique.

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posted by admin at 14:51  

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