Frederic Clerc-Renaud, sculpteur bronze

Sculpteur bronze certes, mais aussi artiste peintre et designer

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Tuesday, February 19, 2008

Alexandre l’artiste en herbe

Il a seize mois le fiston.
Il a dit “beau” devant La pomme.
Il a pris le morceau de toile émeri et çà fait dix minutes qu’il s’active.
“C’est bien le fils de son père”; “Toujours les mains noires”. dixit sa mère.
Pas grave. J’aime qu’il aime ce que j’aime.
Le Granfred n’a qu’a bien se tenir.
Voici Alexandre le Grand.
Il a toujours été sensible à la peinture, et il remarque toujours les nouveautés que je mets en place ici et là. C’est mon meilleur critique. Pour le tig, faudra que je le planque car il adore les prises et la télécommande de la télé.

Alexandre le Grand

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posted by admin at 19:58  

Monday, February 18, 2008

La pomme, belle à croquer.

La pomme
Voici la pomme assemblée prête pour la patine….

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posted by admin at 12:34  

Friday, February 15, 2008

Soudure bronze d’art au Tig

Aujourd’hui fut une journée importante.
Débuts au Tig sur du bronze.
J’ai lu pas mal de choses sur le sujet sur des forums de soudure, des conseils de Pros.
J’ai un Tig DC 160A portatif Rehman, des baguettes de bronze de 3.2, de l’argon.
Je me lance. Je suis les instructions: La pince au plus, la torche au moins, 18 litres
de débit d’argon au mano. électrode de 2.4 affutée en pointe, buse de 7 et 110 Ampères.
L’electrode de tungstène fond. Un fois, deux fois, trois fois.
Y des “pros” autour de moi. Ils se marrent: “Mais non, faut pas que ton électrode touche
le métal et surtout, ta torche, faut la mettre à la borne positive.”(C’est pas ce que dit le manuel.)
J’essaie. Bel arc, Nickel. Beau bain de fusion. Quelques pâtés quand même. Mais çà vient.
On me dit de rajeunir l’électrode. Un pro s’en charge sur la bande sans fin. Il le fait, dans le sens perpendiculaire et non pas, comme je l’ai lu, dans le sens longitudinal. Sceptique, je relance. Surprise, çà marche nickel. Aucune différence avec le type d’affutage préconisé. j’ai juste décapé les faces à souder, mais pas de gorge en “V”. çà pénètre bien dirait-on. Un poil de métal d’apport. Beaux cordons malgré quelques pâtés et trous de jeunesse rebouchés. A leur tour, ils essaient le Tig sur d’autres matériaux. “Excellent matériel” me disent-ils.
J’avais un doute, je suis rassuré sur son aptitude à servir la fonderie d’art.
Vivement la suite.
Reste à fignoler, à ciseler et patiner. Et encore des bronzes à assembler.

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posted by admin at 22:43  

Monday, February 11, 2008

Bronze d’art- La volupté

Les fondeurs du continent américain utilisent un bronze “à bateau”. C’est du bronze au silicone, très répandu chez eux, et qu’ils trouvent sous l’appellation Everdur.

C’est un bronze qui a d’excellentes caracteristiques permettant de le travailler aussi bien à chaud qu’à froid. En outre, on trouve la même nuance de métal pour la soudure au Tig.
Il semble qu’il soit quasiment inexistant en europe, sauf le cas particulier du Royaume uni.
En ce qui me concerne, sachant que le zinc et le plomb ne font pas bon ménage avec la soudure, je me contente de bronze à 10% d’étain, ce qui selon certains fondeurs, donne les plus belles patines. ASTM B 505. Le métal à une coloration largement cuivrée, et se prète bien aux opérations de ciselure.
Le dernier tirage a été fait vendredi, et après avoir refroidi quelques heures, la carapace a révélé spontanément une fonte parfaite, en cours de ciselure. Pour cela, les accessoires utilisés sur le Movix de Moviluty, sont d’une extrème utilité, surtout lorsqu’il s’agit d’atteindre des endroits très difficiles.

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posted by admin at 9:12  

Sunday, February 3, 2008

Artenim 2007

Ce matin on s’est fait violence pour faire un tour à grenoble, au salon Artenim, rendez vous des galeries d’art avec le public.
Il faisait un temps magnifique.
A l’entrée, quelques résines de Josepha. Une remarquable de par sa taille qui doit avoisiner les quatre mètres.
Une enfilade de formats carrés. Des photographies sympathiques. Quelques “pseudo sculptures” en feuilles de plastique qui me laissent, personnellement, de marbre et devant lesquelles je passe l’oeil goguenard.
Ensuite, à part deux ou trois galeries connues qui présentent quelques artistes d’une envergure certaine, c’est la big déception. Et oui, devant nous, l’illustration vivante des conclusions de certains professionnels de l’art qui estiment qu’en sculpture, plus encore qu’en peinture, çà devient vraiment n’importe quoi, et que quatre vingt dix pour cent de la création est bonne pour l’incinération. Mais remarquons que de nombreuses choses bonnes en principe pour la dechetterie trouvent actuellement acquerreur pour des sommes astronomiques.
Quoiqu’il en soit, on s’attendait à une cohue de gens se bousculant pour voir des choses extraordinaires. Ce ne fut ni l’un, ni l’autre. Pas grand chose à voir en fait. Un art qui n’est que le reflet de notre société: Fade et sans éclat, dénué de chaleur. Pourtant, certaines galeries ont dans leurs écuries des artistes de haut vol, mais choses curieuse, ils les avaient planqués ce jour là. En fait on a eu l’étrange impression que l’on tentait de vendre ce jour, les stocks invendables. Les riblons de l’art.
Mais il y avait quand même dix pour cent de bien belles choses.
Enfin, heureusement, à côté se tenait le salon des antiquaires, et là on a vu des belles choses. Ca fait une moyenne mais ceux qui étaient sur les cimes enneigées  de Chanrousse, n’ont rien perdu.

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posted by admin at 19:45  

Friday, February 1, 2008

Midas

midas.jpg

Midas.
Tout ce qu’il touchait se transformait en or.
Ce qu’on a fait aujourd’hui ressemblait à de l’or.
Ca en avait la couleur en tous cas.
Du cuivre de récupération. Des chutes de plomberie, des fils electriques, simples, torsadés, mis en pelotes bien denses après avoir été débarassés dans un grand feu, de leur gaine de plastique ou même de tissu tellement c’était vieux.
Trente kilos jeté dans le creuset, auxquels on a ajouté de l’étain. Dix pour cent au lieu de quinze les autres fois. Beaucoup de crasse en surface, utile de le préciser, mais du bien bel alliage, tirant un peu vers le rouge, qui est descendu en douceur dans la belle carapace qu’on lui avait préparé.
Une demi heure plus tard, la coque se craquelait de toutes parts et laissait apparaitre une sculpture couverte d’oxydes mais parfaite.
Commence le travail de finition.
On dit qu’un ciseleur utilise près de trois cent outils differents qu’il fabrique lui même. Je ne sais pas si c’est vrai, mais je trouve qu’avec les fraises limes carbure de toutes sortes, montées sur un flexible, et les disques à lamelles en grains de 120 ou 240 sur une meuleuse, çà va assez vite.
Enfin c’était une bien belle journée, et quel pied de transformer de vils dechets en oeuvre d’art.
Franchement, quand on est sculpteur, fondre du bronze, c’est vraiment une experience à ne pas manquer.

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posted by admin at 20:26  

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