Frederic Clerc-Renaud, sculpteur bronze

Sculpteur bronze certes, mais aussi artiste peintre et designer

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Thursday, October 18, 2007

Sculpteur bronze ?

“Sculpteur bronze”
Quand on tape ce mot clè dans les moteurs de recherche, google,yahoo, copernic et les autres ramènent toute un assortiment de sites.
Des sites de sculpteurs.
Et, des sites de merde qui viennent s’intercaler dans le peloton comme des morpions
dans les adjoints.
Si on clique sur les vrais sites de vrais sculpteurs, on s’aperçoit que la plupart usurpent le titre de “sculpteur bronze”. Ne pratiquant nullement cet art ultime de la fonderie, ils n’ont normalement pas à s’attribuer des galons qu’ils n’ont pas.
Quelques uns méritent amplement ce titre.
Comme Francine Toulemonde ou Claude Kaol, j’espère décrocher ce titre prochainement.
Mais qu’on ne se méprenne pas.
Un sculpteur a interêt à fondre lui même, mais il ne pourra en aucune façon, se passer des services des grosses fonderies, seules à même d’assurer de la production.
En attendant, il faudrait songer à faire le ménage sur le web et decaniller des pages, ceux qui n’ont rien à y faire.

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posted by admin at 17:28  

Thursday, October 18, 2007

Carapaces à moi

Tout se passe très bien.
Les moules sont quasiment secs, pour certains. Presque blancs.
Pas plus lourds que des moellons de ciment. En blocs ce seraient des moules de plus de cent kilos qu’il faudrait remuer au Fenwick et cuire pendant huit jours.
Primordiales sont les deux premières opérations, car il ne faut pas que des “pelures” se détachent dans le moule lors du décirage et s’y promènent au moment de la coulée du bronze.
Donc, le maître mot reste “PATIENCE”
Les ventilos tournent à fond pour sécher la couche d’impression en charge des détails de la sculpture.
Et encore c’est pas gagné, car le moule peut éclater si le décirage n’est pas mené dans les règles de l’art, en une heure de cuisson tout au plus. Toutefois pour les sculptures comportant des surfaces planes importantes, l’application de toile de verre, apportera une solution interessante.
Ne pas s’étonner de la solution. Le tissu supportera très bien les 800°Celsius de la cuisson, et encaissera également la venue du métal en fusion.
Je n’en suis qu’aux essais, et je m’en tiens à une dizaine de sculptures, car je vais me trouver à cours de mixture et pas question de renouveler avant d’avoir terminé la première série de tests.
Patience.
Encore et encore.
Pour ne pas foirer des heures de boulot.

ceramic shell

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posted by admin at 17:17  

Tuesday, October 9, 2007

Ceramic shell de Janus

A tous ceux qui veulent fondre leurs bronze, je conseillerai d’essayer la carapace
ou ceramic shell casting.
C’est un procédé qui n’a qu’un seul défaut, leger, c’est qu’il faut être très soigneux
et patient.

Soigneux lorsqu’il s’agit de faire les premiers enrobages, afin de ne pas casser
les canalisations, même si elles sont extrèmement réduites par rapport au
procédé traditionnel du moule bloc.

Patient car il faut attendre que chaque couche soit bien sèche avant d’appliquer
la suivante. En effet, il s’agit de ne pas lessiver la couche de contact. Sinon, c’est
vraiment extra. En plus les carapaces terminées sont légères., du moins en com-
paraison des énormes moules blocs. Avant, on a un peu d’appréhension car
on se demande si on va y arriver, et puis quand on est au pied du mur, çà va
tout de suite mieux. Et surtout, en faisant, on voit ce qu’il faut et ne faut pas faire.

Autre inconvenient, c’est qu’il faut constamment tenir la barbotine en suspension pendant le travail.
Et chaque jour, passer un moment avec le mixer pour recomposer cette tam-
bouille de la consistance d’une pate à crèpes.

Ceci dit, si ce travail est agréable, et s’il faut le pratiquer de temps à autres pour
se prétendre sculpteur bronze, on ne peut pas prétendre être vraiment les deux
à plein temps. Il faut savoir faire la part des choses. Un temps pour sculpter.
Un temps pour fondre. Et oui Janus.

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posted by admin at 20:12  

Wednesday, October 3, 2007

Investir dans l’art

Pas mal de gens font de grandes migrations exprès pour voir mon exposition de sculptures.
Il y a des amateurs. Ceux qui collectionnent, et aussi ceux qui aiment se régaler
les yeux comme ils disent. Il y a aussi ceux qui font de la sculpture et qui parfois
ricanent quand je leur dis que moi aussi je suis sculpteur. Il y a aussi ceux qui ont
une envie urgente de se mettre à la sculpture.
Et enfin, il y a ceux qui confondent sculpture bronze et culture bio.
Aujourd’hui, j’ai eu des amateurs d’art interessants, qui ont également envie
d’essayer. Au fil de la discussion, on en est venu à parler de placements.
Naturellement, comme mon travail fait systématiquement penser à celui de
Le Nantec, du simple fait qu’il soit figuratif, ce sculpteur s’est encore invité
dans la conversation. Ca gonfle !
Selon ces gens, acheter Le Nantec, c’est faire un placement.
“Ca se discute !” répond Delarue.
Acheter Tartenpion, c’est se faire un caprice.
Peut-être mais un Caprice des Dieux ! répond Coffe.
Alors quid ? Ceux qui ne sont pas connus . Comment doivent-ils l’entendre ?
Et si en fait, en se faisant un caprice, on investissait.
Comme à la Bourse, ceux qui jouent le CAC, sont des perdants, car il n’y a
rien à esperer de valeurs qui atteignent leur paroxysme.
Alors que les petits malins, ceux qui se sont payés du Microsoft à la fondation,
ou du Apple quand l’action s’est éffondrée lors du limogeage de son fondateur,
Steeve Jobs, ceux qui jouent l’or ou les minières, ceux là sont des gens avisés,
car ils ont compris que pour gagner de l’argent, il faut prendre la vague à sa source.
Les autres se bercent d’illusions en barbotant dans l’écume.

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posted by admin at 19:59  

Tuesday, October 2, 2007

Experts de mes deux

Expert.

Un titre pompeux,doré sur tranche ,dont se parent certains comme
d’une cape de vanité.
Le béotien est suspendu à ses lèvres et attend son verdict.
Mais en pratique, comme pour le vin, beaucoup de poivrots et peu de
connaisseurs.
Un jour, un reportage TV, interessant, sur le monde des faussaires, avait
mis en évidence cette constatation.
Un artiste s’était proposé de faire une copie d’une oeuvre d’un autre artiste
dont les oeuvres se vendaient fort chères. Effectivement, en moins de temps
qu’il ne faut pour réciter un pater noster, armé de quelques crayons de
couleurs, et du papier adéquat pour son propos, il avait accompli son projet
qui fut ensuite soumis à des experts, et non des moindres, puisqu’en
‘occurence, il s’agissait de la spécialiste de cet artiste, attachée au Louvre.
Elle ne mis pas longtemps à certifier qu’il s’agissait d’une oeuvre majeure,
de la période bleue de cet artiste. Elle donna même une estimation qui
laissa pantois. Dommage, je ne me rappelle plus du nom de cet artiste.
Voici pour l’anecdote.
D’autres experts auprès de maison de vente aux enchères, non des moindres,
vont même jusqu’à donner des estimations de sculptures contemporaines
se situant très en deçà du prix de la fonderie.
Comment est-ce possible à moindre d’être particulièrement ignare ?

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posted by admin at 14:13  

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