Frederic Clerc-Renaud, sculpteur bronze

Les sulkys

Veille de septembre, des chevaux surgissent du paysage, tractant à vive allure, des Sulkys. Il fait encore très chaud, et un nuage de poussière ocre enveloppe les équipages roue dans roue, dans la dernière ligne droite.

Je ne veux pas faire l’apologie de la cigarette, mais je trouve que cet objet emmanché sur un accessoire comme le fume cigarette, aussi léger qu’une volute de fumée, au bout des doigts d’une main gantée, a quelque chose d’élégant.
Surtout quand sa propriétaire rappelle irrésistiblement les années folles, et notamment mademoiselle Chanel.
Alors j’ai eu envie d’avoir envie de faire cette peinture, non pas à l’acrylique, mais à l’huile. Les fondus me semblent un peu plus simples à réaliser, quoique cela suppose qu’on s’appliquât davantage.

Chanel

Ces temps ci, je peints.
Je peints depuis quelques temps, après une interruption.
Je peints pour apprendre.
Je me fais plaisir.
J’ai réalisé un sous bois bien feuillu, assez lumineux, pas réaliste façon photo car ma patience a des limites, tout comme ma technique.
Apprentissage des couleurs, des contrastes.
Tantôt à l’huile, tantôt à l’acrylique.
J’ai un faible pour l’acrylique car le séchage est très rapide.
Tableau réalisée selon la technique des impressionnistes.

odeur de mousse

Il a fait relativement beau hier, lundi. Aujourd’hui, le temps tourne de nouveau.
Le parfait alibi pour s’enfermer et s’entraîner à la peinture acrylique, et au portrait. Bien plus difficile à réaliser en 2D qu’en 3D.
En tout cas, en ce qui me concerne.

A noter que ce tableau a été retravaillé depuis la photo ci dessus. Les tonalités sont plus fondues.

Froid de canard. Un hiver qui n’en finit pas. On met ça sur le dos d’un soi disant réchauffement climatique. pffff !!! Bref, je profite de ce temps pour m’entraîner à la peinture. Un coup de l’huile. Un coup de l’acrylique. Découvert qu’en fait on peut faire beaucoup de choses avec du noir, du blanc et les trois couleurs primaires. Je pense que je vais finir par arriver à faire des choses intéressantes. Sinon, à part la météo franchement pas printanière vu la neige et les cols fermés, j’aurai plein de raisons de me souvenir de 2013, sans parler de cette crise qui s’éternise, de ce gouvernement à la dérive, ni de l’explosion du chômage. Bref si ça continue, on va pas souffrir des coups de soleil, ni d’indigestion de tomates.

Quand on revisite les rayons, on est pas toujours très satisfait du travail du sculpteur qu’on a été quelques années auparavant.

Peut-être à tort. Je ne sais pas, en tous cas, si c’est une bonne chose de désosser certaines, pour les refaire de façon plus convenable, si tant est que cet adjectif ait une réelle signification en sculpture.

Toujours est-il que Aubade a subit ce genre d’intervention chirurgicale.
Quoique non totalement achevée, je me demande si j’aurais pu m’en passer.

L’avenir le dira peut-être.

atelier de sculpture

Que ce soit en bronze ou en résine, j’expose chez moi, où je vous invite à découvrir les sculptures anciennes et les nouvelles.

Notez que je réalise des sculptures portraits selon photos, ainsi que toutes sculptures selon vos souhaits.

sculpture bronze Electra

Je note que j’ai réalisé, ces deux derniers jours, quatre sculptures en résine.
Deux grandes, et deux plus petites qui m’ont donné autant de travail que les grandes.
Histoire de terminer l’année en beauté.
Il ne reste plus qu’à réaliser les patines à ma mode.
Déjà testée, elle donne des résultats bluffants, qui n’ont rien à envier avec ce qui se fait en bronze.

Sculpture bronze

Pourquoi pas une jolie résine ?

De retour de l’exposition internationale  Gemlucart, à l’auditorium Rainier III, Principauté de Monaco.
Un aller retour dans la journée sur les chapeaux de roue pour récupérer l’unique oeuvre exposée. Descente par la route d’Entrevaux et remontée par l’autre côté vers Hyères pour changer de paysage.
Bilan: un beau salon, beaucoup de monde au vernissage. Mais comme on le remarque souvent, quand on ne vend pas au vernissage, c’est cuit pour la suite.

Et ça s’est vérifié. Il faut dire aussi que parfois les prix affichés calment les ardeurs. Donc en définitive, je dirais qu’il faut être très très raisonnable, surtout en ces temps de crise, et j’ajouterais qu’il faut aussi montrer des choses vraiment pas ordinaires pour espérer vendre quelque chose, et là encore, j’ajouterais, surtout par les temps qui courent.
Encore une petite chose, j’ai trouvé que l’accès à l’auditorium, par l’intérieur du Tunnel qu’on voit en F1, n’est pas très commode. Il vaut mieux se faire déposer en taxi.
Bref, j’avais hâte de sortir de cette très belle cage dorée qu’est Monaco pour retrouver mes dernières créations en cour, auxquelles j’ai eu le temps de réfléchir en roulant.
Des choses vraiment plaisantes à voir, qu’on ne voit pas du tout en galeries d’art, et à la réalisation desquelles je prends un plaisir incroyable.
Des tableaux d’un genre très spécial.
J’espère que celui qui aura la chance de les voir, ne pourra rien faire d’autre que de succomber à la tentation.

Amen

quelques photos du Gemluc