Un beau fond bien noir.
Noir d’ivoire.
Quelques coups de gris profond.
Un air de pop art avec des graffitis du style CHÔMAGE-DÉPÔT BILAN-DÉLOCALISATION-RÉCESSION-BLUES….
Voilà en gros le tableau que nous brosse la presse du soir au matin.
De quoi bien donner le moral à ceux qui en ont besoin.
A se demander si les journalistes, toujours en quête d’hémoglobine et de frissons ne sont pas au fond les vrais responsables du marasme économiqu.
Certes la crise financière partie des produits foireux à effets de levier sont le détonateur, mais l’onde choc est amplifiée dans les journaux, les écrans plats, les ondes, distillant un venin lénifiant et mortel.
A ce demander si museler la presse ne serait pas une option raisonnable. Ou du moins, la sommer de se reprendre en proposant davantage de comédies que de thrillers.
La bonne méthode Coué. La pensée positive prônée par le bon docteur Joseph Murphy.
Pourquoi ne pas l’utiliser ? Implanter l’optimisme.
Au fond, la terre continue de tourner, le soleil, de se lever. Le pognon existe de façon pléthorique et le tissu financier nécessiterait presque une lipo succion. Alors où est le vrai problème?
D’autre part, puisque l’énergie est au même prix pour la planète entière, comment un polonais arrive à mieux s’en sortir avec 350 euros mensuels, qu’un Français qui dispose de 5 fois plus ?
Pourquoi toujours plus de croissance ? Pour qui ? alors qu’on se préoccupe d’environnement, de crise de l’énergie et des matières premières, de manque de nourriture et qu’on estime qu’au rythme actuel, il faudra, en 2030, deux terres pour faire face à la pression humaine sur l’environnement, également en termes de pollution.
Il y a forcément un buttoir quelque part. Un grain de sable dans l’engrenage déjà bien endommagé du système.
Il va falloir, un de ces moments, choisir entre l’homme et son avenir.
Entre l’Homme et la Terre.
Des solutions radicales ou changer le mode de vie de l’homme. Penser différemment car rien ne sera plus jamais comme avant.
Pour le moment, je dis qu’il faut bâillonner la presse ou lui enseigner un minimum de savoir-vivre.
En attendant, je vais faire comme Hirst et jeff Koons: je vais soustraiter le boulot et décupler ma production artistique.
J’ai des tombereaux d’idées et même des idées à la con.
Allez! la vie est quand même belle si on sait regarder au delà de ce bordel qu’est la société de consommation esclavagiste.
Au fait, que disent les galeristes ? Comment se porte le marché de l’art ? Marasme ?
Pour tous ou uniquement les moins dynamiques. Tous les artistes, ou juste l’énorme base?
Faudrait demander aux Chabanian, Bartoux, Marciano, Platini.
On dit que les crises sont excellentes pour investir dans l’art surtout quand les actions perdent l’essentiel de leur valeur et que le dollar a tellement déteint qu’il blêmit à mort.