Frederic Clerc-Renaud, sculpteur bronze

Sculpteur bronze certes, mais aussi artiste peintre et designer

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Thursday, October 14, 2010

ah ! les embruns …

Un jour j'ai fait un cadeau à un copain. Une affiche montrant une de mes sculptures. Il est parti avec en la tenant un peu comme si je lui avait refilé une couche culotte bien garnie. Il m'a dit plus tard, qu'en fait, il n'aime pas du tout ce qu'il appelle le style Barbie déculotté. 
Qu'importe ! Des Nantec-Killers qui deviennent verts rien qu'à l'audition du nom honni, des Barbiephobes, des Ayatollahs talibans, j'en croise parfois qui ne se gênent pas pour me dire ce qu'ils pensent de mon travail: "des nanas ringardes, à l'anatomie approximative, dénuées de tout intérêt autre que purement décoratif, des jouets pour adultes attardés…"
Au début, ça fait quelque chose, un peu ce que ressent un ado quand on se fout des boutons qu'il a sur le nez. Après on se dit, qu'au fond, on ne jette des pierre qu'aux arbres qui portent des fruits. Et surtout, la cuirasse devient de plus en plus épaisse, à tel point que les coups deviennent de plus en plus imperceptibles, et font presque autant d'effet qu'une figue qui tomberait sur un rhinocéros continuant paisiblement à se régaler de son pâturage.
C'est trop bon. Trop beau quand ça devient un bronze. Et tant pis pour ceux qui trouvent q'un meuble en mélamine de chez Ikéa est infiniment plus beau qu'un beau meuble signé Hache. Je n'ai évidemment rien contre le mobilier moderne, mais j'ai mes préférences. ça ne se discute pas.

sculpture resine
 

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posted by admin at 17:30  

Monday, October 4, 2010

Giovanni Boldini, mon peintre à moi

Un portrait du peintre Boldini découvert dans un appartement parisien oublié

Lorsqu'un commissaire-priseur pénètre en juin dans un appartement parisien inoccupé depuis des dizaines d'années pour faire un inventaire, il pense pénétrer dans le château de la Belle au bois dormant, où le temps s'est figé en 1900: il y trouvera un chef d'oeuvre du peintre Boldini.Dans ce décor recouvert d'une épaisse couche de poussière, il va découvrir à défaut d'une belle endormie, un trésor : une toile magnifique du peintre italien Giovanni Boldini, très en vogue au 19ème siècle. Cette toile vient d'être adjugée à Paris pour un prix record mondial de 2,1 millions d'euros. "Il y avait une odeur de vieille poussière, on adore ça", a raconté à l'AFP Me Olivier Choppin-Janvry, qui a fait la découverte. Dans cet appartement de 140 mètres carrés, aux plafonds à caissons, avec une cuisine encore équipée d'une immense cuisinière à bois surmontée de sa hotte et d'un évier en pierre, rien n'avait changé depuis des lustres.La dernière habitante de l'appartement, petite fille de la femme qui a servi de modèle à Boldini, était partie vivre dans le sud de la France, avant la deuxième guerre mondiale et avait fermé l'appartement, pour ne plus jamais y revenir.Cette femme vient de décéder à l'âge de 91 ans, après avoir payé pendant 70 ans toutes les charges de l'appartement, situé dans un immeuble sur cour, non loin de l'Eglise de la Trinité, à Paris.Le tableau de Giovanni Boldini (1842-1931) était accroché dans le salon et représente une superbe femme, Marthe de Florian, nimbée dans une robe du soir en mousseline rose pâle.En reconstituant l'histoire, à partir des nombreux documents trouvés dans l'appartement, "c'était des gens qui ne jetaient rien", les experts sont arrivés à la conclusion que Mme de Florian était ce qu'on appelle à l'époque "une demi-mondaine" ou une cocotte. Actrice de théâtre, Marthe de Florian – un nom d'emprunt– était d'une beauté exceptionnelle.Cette femme avait de nombreux admirateurs qu'elle recevait dans son appartement. "Elle classait les lettres d'amour de ses amants, par expéditeur, en petits paquets retenus par des rubans de couleur différente", raconte un expert qui s'est occupé de l'inventaire.Dans ses tiroirs, on a aussi retrouvé des cartes de visite d'hommes politiques de l'époque, comme Clemenceau, Waldeck-Rousseau, Doumergue ou Deschanel.Lorsque le commissaire-priseur a découvert le tableau, il a eu un doute sur son authenticité et a demandé à un expert de l'examiner."Aucun livre de référence consacré à Boldini ne faisait mention de ce tableau, qui n'avait jamais été exposé", a indiqué Marc Ottavi, l'expert consulté. Il tombe cependant sur une carte de visite de Boldini, avec quelques mots faisant comprendre qu'il faisait partie du cercle des amoureux de Mme de Florian. "Nous avions le lien, et j'étais sûr à ce moment-là que c'était bien un Boldini de très belle facture", a-t-il ajouté.L'équipe de Marc Ottavi a cependant continué ses recherches et a fini par trouver une mention de ce tableau peint en 1898, lorsque Mme de Florian avait 24 ans, dans un livre publié en 1951 par la veuve du peintre.

Pour le portrait de Mme de Florian, le prix de départ a été fixé à 300.000 euros. "Nous avions 10 personnes au téléphone et des intéressés dans la salle", raconte M. Ottavi.

Très vite, le tableau est monté à 1,3 million d'euros, et a finalement été adjugé à un amateur en salle pour 1,7 million d'euros, ce qui aboutit à un prix frais compris de 2,1 millions d'euros, un record mondial pour l'artiste."C'était un moment magique, on voyait que l'acquéreur aimait le tableau, il a payé le prix de la passion", a ajouté M. Ottavi.

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posted by admin at 17:51  

Wednesday, September 15, 2010

jack of all trades…master of all

Faut que je note.

Aujourd'hui, je virevolte. Un coup sur une création, pour ensuite passer au moulage d'une pièce en terre achevée dans sa phase brute, aller ensuite à la table préparer un moule en plâtre qui a fini de sécher, et finalement empiler une couche de plâtre supplémentaire avant de refermer le moule d'une sculpture que je suis en train de répliquer dans sa version quasi terminée. Oui, il reste encore la phase ultime de création, qui consiste à boucher les petites bulles et à ciseler le plâtre. Cinq sculptures en cours, plus la nouvelle, donc. Et ensuite il faudra encore faire les moulage en élasto pour préparer des cires, si je tire des bronzes, ou des résines, et pourquoi pas, des céramiques en grès.

Pas de quoi s'ennuyer. Il fait un temps magnifique comme un été indien, et je suis vanné.

Je me demande si je vais pas finir industriel, et sortir des tas de petites sculptures à moins de 100 euros. Je plaisantewink

quoique ….

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posted by admin at 14:23  

Saturday, September 4, 2010

Sculptures

J'ai délaissé un peu les pinceaux ces temps ci, mais je vais y retourner car des idées me travaillent comme autant de cornacs sur un pachyderme.
En attendant, je travaille sur le début d'une série de sculptures de petite taille, c'est à dire mesurant entre dis-huit et vingt quatre centimètres. Mais je compte diminuer ensuite la taille de moitié pour arriver ensuite au porte-clés et au pendentif en or.
C'est vraiment un sacré boulot. Autant que d'en faire une de la taille dont j'ai l'habitude et si je réduis encore davantage, je vais devoir travailler à la binoculaire.
Travail de bijoutier et d'orfèvrerie.
Je me demande si on me dira: "magnifique ! mais on ne saurait pas où la mettre."
Désormais, ce sera très simple. Et parfois la sculpture trouvera sa place dans un décolleté.

Voici l'ébauche de la sculpture sous le regard attentif de sa mère.

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posted by admin at 20:32  

Thursday, September 2, 2010

Milliardaires, et c’est bien tout

Récemment un reportage sur TF1, "L'usine à chefs-d'oeuvre", montrait l'application des méthodes de Ford et du Stakhanovisme, doctrine et  mouvement de masse en URSS faisant l'apologie d'un travailleur très productif et dévoué à son travail, adaptés à l'art devenu, de fait, une industrie.
On peut comprendre cela si l'on souhaite mettre les oeuvres de grands artistes à la portée de toutes les bourses, mais de là à réaliser 20.000 copies des tournesols de Van Gogh,..ou encore 250.000 peintures de Paris en 40 heures pour le marché Japonais…C'est nul.
A croire que les artistes Chinois ne savent rien faire d'autre que copier, ce qui n'est pas le cas. Mais dans le reportage on voit des petites mains qui apprennent à barbouiller une toile, à la chaine, chacun se spécialisant dans une tache répétitive. Un ciel pour l'un, les pétales pour un autre. Des esclaves totalement décérébrés, incapables d'avoir la moindre étincelle créatrice, même si ce n'est pas ce qu'on leur demande.

Et les acheteurs ? 60% de la production artistique mondiale est chinoise. Mais est-ce toujours de l'art ? Certainement pas davantage que du Surimi ou du sushi. Et quid des milliardaires. A quoi bon être cousu d'or si c'est pour s'offrir de pâles répliques des oeuvres que l'on trouve dans le patrimoine Français en particulier. Au moins les mécènes de l'époque avaient la bienséance  de s'attacher les talents des plus grands artistes de l'époque. A quoi bon être milliardaire si c'est pour s'offrir des Ersatz ? Je trouve ces gens grotesquissimes quand ils paradent dans leurs répliques de célèbres châteaux Français. Pourquoi ne profitent-ils pas du savoir faire de vrais artistes chinois, pour marquer leur passage d'une façon plus éclatante, plus élégante comme ont su le faire dans le passé, leurs illustres ancêtres ? Solutions de facilité ? Un mécène aime posséder des choses rares, or le reportage montre des russes qui s'offrent des copies en marbre de sculptures que l'on trouve en france, et cela à un prix tellement dérisoire que pour eux, cela revient à s'offrir un hotdog plutôt qu'une louche de caviar. 
Quel manque de classe ! Comme le disait une pub pour Canada dry: "c'est doré comme l'alcool, mais ce n'est pas de l'alcool"

Pour ma part, dire qu'on fait des pompes des tableaux de Van Gogh est hilarant. A moins de regarder le tableau à la jumelle.

no

 

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posted by admin at 11:10  

Friday, August 20, 2010

Défragmentation de Boot “C”

Pour ceux que ça interesse:
Tous les jours, au lancement de Windows, processus de vérification de l'intégrité du disque dur. Phase 1 sans problème, phase 2 ensuite et phase 3. Normal. Sauf qu'au bout de vingt minutes, la phase 2 n'avait toujours pas commencé. Donc zapping pour cause d'agacement. Ceci a duré pendant 1 mois. Et puis il a bien fallu que cela cesse.
Donc, j'ai laissé le processus se dérouler pendant la nuit, et le matin tout était rentré dans l'ordre.
Du coup, il redevenait possible de lancer une défragmentation de /C.
Analyse et résultat, une fragmentation énorme dont le programme par défaut de windows, avec la commande "CHKDSK" ne vint jamais totalement à bout puisque l'analyse subséquente recommandait toujours de défragmenter.
Installation, donc, de la dernière version de "Mydefrag" qui a fait un travail merveilleux puisque l'analyse a ensuite dit, que "il n'est pas nécessaire de défragmenter le volume."
L'idéal serait de relancer une nouvelle défragmentation en "safe mode" avec la touche F8 au démarrage de windows, afin que tous les fichiers soient libérés.
Mais maintenant, tous les fichiers fragmentés sont regroupés en un seul "cluster" sous la forme d'une barre verticale rouge dans l'analyseur.
On peut ainsi dire que la bibliothèque est très bien rangée et du coup le bibliothécaire va beaucoup moins fatiguer dans les recherches que je lui ferai faire.
Techniquement, le disque dur devrait beaucoup moins s'user.

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posted by admin at 11:24  

Tuesday, July 27, 2010

“Expert” en art, à qui se fier ?

Les Faussaires: entre Snobisme et Cupidité Finalement, un expert a décrété que le tableau du Caravage n'était pas du maître. Tout en admettant qu'il est très intéressant, il ne peut pas être du célèbre peintre car on n'y retrouve pas vraiment sa patte. N'est ce pas un peu facile comme raisonnement quand on sait que nombre d'artistes signent des œuvres qui ne sont pas d'eux, mais de leurs sous-traitants ? A ce sujet, je me souviens d'un reportage sur un faussaire qui vit en Grande-Bretagne au milieu de son stock de faux de toutes signatures. Il déclarait avec un amusement évident, que nombre de ses clients, directeurs de banque, de sociétés d'assurance, changent de trottoir quand ils l'aperçoivent, car ils ont dans leurs actifs des tableaux qu'ils ont payé des fortunes, et qui sont faux. Ils ne l'ont su que lorsque le faussaire est tombé entre les mains de la justice. Des journalistes lui ont demandé de copier un artiste dont j'ai oublié le nom depuis. Des dessins sur papier, exécutés aux crayons de couleur. Très facile pour un artiste qui avoue savoir copier n'importe quel peintre. Sur ce , il s'est mis au travail, et dix minutes plus tard, l'affaire était achevée. Les journalistes, toujours en caméra cachée ont contacté le Louvre, dont un expert a confirmé qu'il s'agissait bien d'une œuvre de trucmuche. Pour plus de certitude, il a fait venir la spécialiste de cet artiste, qui, admirative,  a confirmé, ajoutant qu'il s'agissait d' un travail correspondant à sa période bleue et qu'il était d'une qualité qui ne laissait aucun doute. Naturellement, ce serait bien de revoir ce somptueux document. C'est un peu comme Jacques Martin qui, dans son émission, l'École des fans, demandait à un aréopage de sommeliers de retrouver en aveugle, l'origine de chacun des crus qui leurs était proposés. Chacun s'est mis au travail et a livré ses conclusions alambiquées: année, origine, exposition, nature du sol, cépage. Un seul a été hésitant, sur les cinq. Il se disait perplexe. Et avouait finalement, que selon lui, les cinq flacons contenaient le même vin. Le grand Jacques, demanda alors au public d'applaudir celui qui avait raison. Il serait intéressant de voir l'accueil que leur ont réservés, le lundi, leurs employeurs, qui les paient à prix d'or, pour servir les vins qui dorment dans les caves de leurs très prestigieux restaurants. Expert. Certains en sont vraiment. Mais pour les dénicher dans le tas de postulants au titre, peut-être faudrait il demander son avis à un expert en expert. Et les experts des plus grands musées ? Leur réponse est une forme d'aveu. Terrible: ils estiment en effet que 10 à 40 % des œuvres d'art moderne sont des faux. très intéressant par ailleurs Et, histoire d'un génie

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posted by admin at 18:25  

Wednesday, June 16, 2010

Galerie Art sur Cour

Superbe galerie, superbe éclairage, et des gens supers pour s’en occuper. Elle est située en pleine zone piétonne, mais, à l’intérieur d’une cour, privée. “Pas vu, pas pris” Pas étonnant donc, qu’il y ait si peu de monde qui la visite. Quelques curieux qui s’y aventurent avouent l’avoir fait tout à fait par hasard, n’ayant pas du tout vu le panneau qui est en travers de la rue Sainte Claire.

Pourtant, l’affiche A3 est devenue A2. Mais probablement que même avec du A0 ne ferait pas mieux. Les promeneurs, le nez en l’air pour admirer l’architecture, ou à hauteur de vitrine, n’imaginent pas qu’au bout du passage cocher, il y a à côté du salon de coiffure, une belle galerie. Même si la cour est un peu dévastée par des travaux congelés. Bref, la communication n’est pas à la hauteur, puisque les Annecyens avouent ne pas savoir qu’il y a une galerie à cet endroit, et que ceux qui la connaissent pensent qu’elle est fermée depuis des années. Ce qui était vrai, mais ne l’est plus depuis quelques années déjà.

Quelques commerçants aimant l’Art, ou altruistes, acceptent de prendre quelques affiches, mais c’est assez rare pour qu’on se souvienne d’eux. Certes, cette année, bien qu’on soit quasiment en été, on a plutôt l’impression d’un printemps pluvieux qui s’éternise, et l’envie de sortir s’en ressent. Néanmoins, les autres galeries tournent normalement même si ce n’est pas non plus la ruée. Si j’ai des conseils à donner à ceux qui vont passer deux mois intra muros, c’est de s’occuper personnellement de la communication, et de ne pas lésiner sur les moyens, éventuellement de demander à Victoria Sylvstedt si elle ne serait pas libre pour la tenir. A mon avis le moyen le plus efficace. De penser à la presse, à la 8 Mont-Blanc, et peut-être à prier Sainte Claire elle même. Probablement qu’il y a quelque chose à faire pour faire connaitre une galerie de premier choix, mais encore faut-il réfléchir à la question, et faire ce qui doit être fait. Mais cela suppose que tous les acteurs économiques jouent le jeu.

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posted by admin at 20:16  

Monday, June 7, 2010

sculpture en résine, bronze, mais pas seulement

Longtemps que j’y songe.

Donner à mes sculptures une nouvelle apparence.
Donner à plus de monde la possibilité d’accéder à l’art.

Certes ça n’a pas la classe d’un bronze issu de fonderie, mais une résine chargée en bronze ressemble vraiment à un bronze.
De même, une simple résine colorée dans la masse peut vraiment être très belle.

Je vous montrerai bientôt ce que j’ai l’intention de faire.
Pas seulement de l’art accessible…

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posted by admin at 17:40  

Saturday, May 1, 2010

Lady “S”

Pas de “Rêverie”, ni de “Tentation” ou de “Marcelline” pour ma dernière sculpture.
Ce sera Lady”S”.
Tout simplement.
Elle sera éditée en bronze très prochainement.
Et disponible, pour le moment, uniquement à l’atelier de l’artiste, à un prix en rapport avec la qualité de l’œuvre, toujours selon l’artiste.

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posted by admin at 19:20  
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