Frederic Clerc-Renaud, sculpteur bronze

Sculpteur bronze certes, mais aussi artiste peintre et designer

retour site

Tuesday, December 2, 2008

La revanche de la sculpture figurative Française

C’est à une véritable renais­sance que vous participerez en vous rendant à l’exposition de l’œuvre sculptée de Mar­cel Damboise, présentée par la galerie Malaquais jusqu’au la janvier 2009, « Marcel qui? », me direz-vous.
Il est vrai qu’en matière de sculp­ture du XXe siècle, les réfé­rences s’appellent plutôt Picasso, Léger ou Moore. Ce sculpteur discret, comme tous ceux rattachés au mouvement figuratif, est longtemps resté dans l’ombre, faisant l’objet du dédain d’aficionados de l’art le qualifiant de « trop classique».

Des prix d’appel à partir de 2 000 euros.

Ces artistes, dans la lignée de Rodin et Maillol, retrouvent les faveurs du pu­blic. Eve Turbat, de la galerie Malaquais, les qualifie d’ar­tistes indépendants, ni aca­démiques, ni modernistes. « Ce sont des architectes du sen­sible, Ils ont une technique so­lide, mais la transcendent pour laisser libre cours à leur in­terprétation et solliciter les sentiments»,explique t-elle. Il en résulte une sculpture tactile, charnelle, où la courbe voluptueuse des corps et les vi­sages apaisés dégagent une douce sensualité. La femme y a une place de choix. (more…)

Share/Save/Bookmark

posted by admin at 13:02  

Tuesday, December 2, 2008

sculptures bronze et étude de caractères

Tout a commencé dans l’argile et le plâtre, un sculpteur nous a mis au monde en modelant. Un régiment de sculptures féminines emmenées par une poignée d’athlètes masculins. Certains sculpteurs sculptent l’essence de la féminité, d’autres sculptent simplement des corps, emportés parfois par une libido étrange. Pour ma part, je m’efforce de représenter des femmes arrogantes, fières, dominatrices, espiègles, posées, sûres d’elles, simplement sensuelles parfois. Et pour cela, il me faut trouver chaque fois la juste expression, celle qui soulignera une attitude, sans qu’il soit nécessaire de développer outre mesure au travers de formules amploulées. Dès lors, un esprit psychologue est certainement capable d’en dire beaucoup plus long que n’importe quel critique d’art se suffisant  à un examen superficiel. Mes créatures ne sont pas des poupées Barbie, se sont des études de caractère, et parce que réaliser un simple buste ne me suffit pas, je dote les têtes d’un corps en harmonie. Cette démarche explique que je m’interdit de réaliser deux visages identiques. Chacun se doit être unique et Shakespeare traduirait ma pensée en disant: “your face, my thane, is a book where men may read strange matters.

Un visage est à la fois simple et infiniment complexe à réaliser, à moins de se contenter d’exécuter une copie à partir d’une série de profils. Il en est de même pour une main. Il y a la façon schématisée qui se suffit d’approximation, et la façon approfondie, qui sans aller jusqu’à l’infime détail, tente une approche serrée de ce qu’on visionne intérieurement. Quand se moment est atteint, un signal intérieur se fait entendre comme les pulsations d’un cœur qui se met à battre. J’aime aller jusqu’à cette limite où il me semble subitement que ma créature se dote d’une vie propre et ne m’appartient plus vraiment. En vérité, j’ai le sentiment qu’une part de moi migre dans mes sculptures et peut-être est ce qui explique, que lorsque le travail est achevé, je me sens lessivé.
C’est cette démarche que j’applique lorsque je peins. Je ne cherche pas la juste réalité dans ma façon de peindre axée sur certaines tonalités, mais le juste ton, conforme à ma sculpture. Lors d’une récente exposition, certaines “critiques”, ou plutôt, certains commentaires, me sont parvenus aux oreilles pour me dire clairement que j’ai atteint mon but. Mes femmes sont se que je veux qu’elles soient: des femmes vraies, souvent idéalisées.

Share/Save/Bookmark

posted by admin at 0:08  

Powered by WordPress