En parcourant la grande toile, on apprend tellement de choses.
On élargit tellement son champ de vision.
Mention spécial pour les Mac Donald, Faraut, qui m’ont fait prendre conscience de la voie
qu’il me faut emprunter pour faire des choses parfaitement conforme à la vision idéale que j’ai
de la sculpture.
Mais il n’y a pas qu’eux qui entrent dans la composition du parfum qui guide mon imagination.
Pour beaucoup, c’est l’affaire du hasard de l’inspiration.
En ce moment, je prends mon temps pour avancer Princess TamTam. Dix minutes de temps en temps.
J’avance ainsi beaucoup plus vite, car il me semble que pendant les longues pauses, je suis comme une alambic: je distille.
Saturday, March 14, 2009
Friday, February 20, 2009
Avec cette crise d’une ampleur telle qu’aucune mesure ne parviendra à l’enrayer, les indices boursiers n’ont pas fini de plonger. Les grands constructeyrs d’automobiles US tels GM, et ses filiales Opel et Saab n’ont plus que les cheminéees qui dépassent encore du déluge qui les engloutit.
Mais cette crise a du bon, même si elle nous dérange dans le confort douillet de nos édredons. C’est à un labourage en profondeur du sol auquel nous assistons. Ensuite viendra le temps de nouvelles semailles à base de nouvelles technologies. GM repartira à la conquête des marchés avec des automobiles électriques et pas de pitié pour ceux qui n’auront pas senti venir les vents du changement.
Mais dans quoi investir en attendant la sortie d’un tunnel qui risque d’être fort long ? L’ OR ! et l’Art pardi !
Le reste n’est qu’illusions, produits de marchands de rêves, siphonnages de liquidités sans retour à court terme.
L’or, comme je l’ai toujours pensé, est tout ce qui restera à un certain moment. Et ce moment est arrivé.
L’Art est l’autre possibilité.
Les investisseurs achètent de l’Art parce qu’ils veulent une chose ne comportant pas de points d’interrogation. L’Art dépend-il de prêteurs ? Non. Ses bénéfices sont-ils en danger ? Non. Détient-il des actifs toxiques ? Non.
* L’Art est ce qu’il est… et rien de plus. Inutile la plupart du temps
Une belle sculpture du Granfred, ça vous dit ?
Thursday, February 12, 2009
Un nouveau film de Quentin Tarentino pur jus, bien dans le style de Kill Bill. Brad Pitt magistral dans la bande annonce. On pense aux “Douze salopards” avec Telly Savalas notamment, dans le rôle d’un méga tordu.
Il faudrait voir le film intégralement pour voir jusqu’où établir le parallèle.
D’emblée on se dit qu’on a là une bande de tordus de la pire espèce, qui sous couvert de faire la guerre aux nazis, vont se comporter comme eux afin de leur rendre la monnaie de leur pièce. Des criminels qui vont s’éclater en éclatant leurs ennemis. Des sadiques en somme. On attend le film avec impatience tant on a été séduit par la façon très particulière de ce grand cinéaste qui va encore faire couler beaucoup d’encre.
Friday, February 6, 2009
Très bien le discours télévisé du Président.
Quand j’entends les critiques des uns et des autres, de droite comme de gauche, je pense à la fable de la Fontaine: “le meunier son fils et l’âne”.
Moralité: il faut faire ce qui doit être fait, en chef incontestable.
Je pense que ce qui semblait devoir être une sympathique régate sous alizées s’est transformé en une homérique traversée du pacifique par le Horn. Des trous dans la cale, des voiles déchirées. Un capitaine vaillant, un vrai chef d’Etat qui montre qu’il est le patron.
Mais mon sentiment est que la crise va encore s’amplifier un peu à la façon des eaux qui s’échappent d’un barrage explosé, et que rien ne peut entraver. Il va falloir attendre que l’eau ait fini de s’écouler. Les mesures annoncées pour redonner du pouvoir d’achat n’auront pas les effets escomptés. Beaucoup de gens sont pris dans des crédits révolving avec des taux d’intérêt surprise de plus de vingt pour cent. Le maigre argent qui va être laissé à leur disposition va leur servir à rembourser leus prêts pour les uns et sera économisé par les autres, tellement terrorisés par les chiffres du chomage et leur crainte de rejoindre les cohortes de chomeurs. La perte de confiance est extrèmement forte, bien relayée par la presse qui ne parle que de cela.Seule l’industrie de base s’en sortira encore tandis que l’automobile et le luxe stagneront.
Le capitalisme est incontournable quoiqu’en disent certains huluberlus réveurs.
Néanmoins aujourd’hui il y a deux directions à suivre pour l’avenir. Endiguer les délocalisations et developper la recherche de pointe pour ne pas subir la loi des économies low”cost. Admettre que mondialiser c’est mettre à niveau les économies mondiales dans le sens d’un appauvrissement et non l’inverse car il est toujours plus facile de vider que de remplir. Ce qui veut dire que dans la douleur, l’étiage va se faire vers des baisses de salaire en travaillant plus pour compenser, des baisses de charges, des baisses de loyers corrélativement à la chute des prix de l’immobilier. Ce n’est que lorque les couts de production seront mis à niveau que les choses commenceront à aller mieux et que les tissus industriels se reconstruiront. A ce moment là il sera important d’avoir une recherche de pointe qui permettra de faire la difference dans un contexte hyper concurrentiel.
Ce sont donc des changements radicaux auxquels il faut desormais faire face en forgeant les outils adaptés à la mondialisation.
S’enteter à maintenir le statut quo ante est un suicide. Recourrir à l’inflation ruinerait finalement l’Euro et le pays.Il faut lutter à armes égales de façon à gommer les effets de ce que je nomme “la grande déchirure” d’où est sortie une crise ineluctable, prévisible et prévue depuis longtemps, dont le 11 septembre 2001, à été l’onde de choc dévastatrice. A n’en pas douter, la transition sera difficile pour qui ne s’est pas déjà fait à cette idée que la crise est aussi le résultat d’une guerre économique.
Thursday, December 4, 2008
c’est l’éternel débat de savoir qui a tort et qui a raison
qui est de bonne foi et qui est de mauvaise foi.
Ce qu’il me semble, c’est que le jour où il y a une coupure de courant en plein match de foot, on dit “ce putain d’EDF”
C’est pas mieux si y a plus de jus pour le petit noir du matin.
Si les bagnoles électriques en développement ne marchent pas, çà va grogner parce qu’il va falloir faire 150 mètres à pied pour aller à la boulangerie.
Le nucléaire n’est pas propre du tout. C’est la pire pollution qui soit.
Je pense que ceux qui couinent après les éoliens devraient employer leur énergie pour lutter contre la déforestation des forêts équatoriales, tropicales, boréales, et le désastre écologique des sables bitumineux de l’Alberta.
Certes, une éolienne c’est pas chouette dans le paysage, mais entre les maux inévitables engendrés par la société de consommation à laquelle personne ne semble prêt à renoncer, il va falloir choisir.
En bref, pour le moment, ce qui me choque, c’est de constater qu’on propose des solutions de chauffage aux céréales alors que des gens meurent pour un grain de riz, que souvent ils n’ont pas, font des kilomètres pour un bol d’eau alors que nous la polluons en quantité phénoménales pour l’extraction pétrolière
La crise énergétique, la crise financière, ce sont des inventions de pays sur développés, tandis que la crise alimentaire est une réalité quotidienne pour plus de la moitié des habitants de la planète. Allez donc expliquer à ces gens tous nos petits tracas de nantis.
Si on ne veut pas d’éolienne, ni de nucléaire, alors que le baril de pétrole repartira vers des deux cent dollars et plus jusqu’à devenir prohibitif en termes de coûts, et qu’il faudra se tourner vers le charbon avec se redoutables effets polluants constatés au 19ème siècle déjà, et des effets de serre décuplés, comment faudra t-il gérer les problèmes énergétiques au moment où nous seront plus de huit milliards sur une terre épuisée ?
Tout cela n’a que trop duré.
Tout cela est insoluble.
Fatalement, l’avenir se traduit en termes funestes.
Le capitalisme n’est pas l’idéal non plus mais on a rien de mieux à proposer, et pareil pour les éoliennes.
Tuesday, December 2, 2008
C’est à une véritable renaissance que vous participerez en vous rendant à l’exposition de l’œuvre sculptée de Marcel Damboise, présentée par la galerie Malaquais jusqu’au la janvier 2009, « Marcel qui? », me direz-vous.
Il est vrai qu’en matière de sculpture du XXe siècle, les références s’appellent plutôt Picasso, Léger ou Moore. Ce sculpteur discret, comme tous ceux rattachés au mouvement figuratif, est longtemps resté dans l’ombre, faisant l’objet du dédain d’aficionados de l’art le qualifiant de « trop classique».
Des prix d’appel à partir de 2 000 euros.
Ces artistes, dans la lignée de Rodin et Maillol, retrouvent les faveurs du public. Eve Turbat, de la galerie Malaquais, les qualifie d’artistes indépendants, ni académiques, ni modernistes. « Ce sont des architectes du sensible, Ils ont une technique solide, mais la transcendent pour laisser libre cours à leur interprétation et solliciter les sentiments»,explique t-elle. Il en résulte une sculpture tactile, charnelle, où la courbe voluptueuse des corps et les visages apaisés dégagent une douce sensualité. La femme y a une place de choix. (more…)
Tuesday, December 2, 2008
Tout a commencé dans l’argile et le plâtre, un sculpteur nous a mis au monde en modelant. Un régiment de sculptures féminines emmenées par une poignée d’athlètes masculins. Certains sculpteurs sculptent l’essence de la féminité, d’autres sculptent simplement des corps, emportés parfois par une libido étrange. Pour ma part, je m’efforce de représenter des femmes arrogantes, fières, dominatrices, espiègles, posées, sûres d’elles, simplement sensuelles parfois. Et pour cela, il me faut trouver chaque fois la juste expression, celle qui soulignera une attitude, sans qu’il soit nécessaire de développer outre mesure au travers de formules amploulées. Dès lors, un esprit psychologue est certainement capable d’en dire beaucoup plus long que n’importe quel critique d’art se suffisant à un examen superficiel. Mes créatures ne sont pas des poupées Barbie, se sont des études de caractère, et parce que réaliser un simple buste ne me suffit pas, je dote les têtes d’un corps en harmonie. Cette démarche explique que je m’interdit de réaliser deux visages identiques. Chacun se doit être unique et Shakespeare traduirait ma pensée en disant: “your face, my thane, is a book where men may read strange matters.

Un visage est à la fois simple et infiniment complexe à réaliser, à moins de se contenter d’exécuter une copie à partir d’une série de profils. Il en est de même pour une main. Il y a la façon schématisée qui se suffit d’approximation, et la façon approfondie, qui sans aller jusqu’à l’infime détail, tente une approche serrée de ce qu’on visionne intérieurement. Quand se moment est atteint, un signal intérieur se fait entendre comme les pulsations d’un cœur qui se met à battre. J’aime aller jusqu’à cette limite où il me semble subitement que ma créature se dote d’une vie propre et ne m’appartient plus vraiment. En vérité, j’ai le sentiment qu’une part de moi migre dans mes sculptures et peut-être est ce qui explique, que lorsque le travail est achevé, je me sens lessivé.
C’est cette démarche que j’applique lorsque je peins. Je ne cherche pas la juste réalité dans ma façon de peindre axée sur certaines tonalités, mais le juste ton, conforme à ma sculpture. Lors d’une récente exposition, certaines “critiques”, ou plutôt, certains commentaires, me sont parvenus aux oreilles pour me dire clairement que j’ai atteint mon but. Mes femmes sont se que je veux qu’elles soient: des femmes vraies, souvent idéalisées.
Thursday, November 27, 2008
Hirst fait jaser
Hirst fait couler beaucoup d’encre.
Hirst par çi, et Hirst par là.
Ses images d’animaux me dérangent, surtout s’ils ont été volontairement massacrés pour servir sa cause.
Notamment sa tête de Narval plus bas.
Cette tête est un sujet de méditation, et la regarder m’attriste.
Pas vous ?
Et que dirions nous si les rôles étaient inversés.
Que penserions nous si de telles mises en scène l’étaient pour servir l’art.
Verrions nous le S-K différemment, jusqu’à le hisser au rang de méga artiste.
Cette photo montage est un clin d’œil. Qu’en dites vous ?

têtes de l'art
Saturday, November 22, 2008
Choisir entre un tableau et une sculpture.
Un tableau, c’est facile à caser. et ça habille tellement bien un mur.
Mais une sculpture ? Pourquoi pas. Un bronze. Pas trop petit car ça fait bibelot, tellement qu’on finit par ne même plus le remarquer. Un quarante cinq centimètre au minimum. là on a le sentiment d’avoir une sculpture qui se voit, qui trône.
Et au fond, pourquoi ne pas s’offrir les deux en même temps, pour le prix d’un bronze.
C’est ce que je propose. Avec un bémol toutefois: c’est moi qui décide quelle peinture accompagne le bronze que vous souhaitez.
Je plaisante ?
Pas du tout. Juste quelques modalités en réserve et surtout, l’inverse n’est pas possible. Pour le moment….Quoique…
L’occasion de faire rimer art… et affaires.
Et oui ! Le Père Noël est un artiste.
No longer hesitate between a bronze sculpture and an oil painting when you can get both for the same price, provided that you are interested in a sculpture. Just one restriction in the deal is that I decide which painting you deserve when you order the model of sculpture you are fond of.
Later, maybe you can get a bronze sculpture when you fell for one of my oil paintings. I am working on it.
Mind you, it is only a christmas bargain. This year, as you can see, Santa Claus is an artist. Don’t forget mailing in time.
Friday, November 14, 2008
Les animaux n’auraient pas d’âme et de ce fait, comme les sauvages primitifs, seraient passibles de la peine de mort.
Il en est ainsi de tous les animaux, qui ne servent pas seulement de nourriture, mais sont également l’objet de toutes les dérives sadiques de l’homme.
Cette photo m’a choquée et ému car elle évoque beaucoup de choses dans notre contexte.

C’est représentatif de la compétition entre l’homme et la faune. Une guerre perdue d’avance.
httpv://fr.youtube.com/watch?v=zMBcPxI5od0
Massacre de Dauphin agonisant sur un quai de pécheurs, la gorge tranchée. Pure sadisme.
Tigres chassés pour la pharmacopée chinoise pourvoyeuse de baume pour impuissants, Lions dits âgés vendus à des abrutis en mal de gâchette, Eléphants massacrés à la kalachnikov et autres AK47 pour être dépossédés parfois encore vivants de leur défenses d’ivoire, à la tronçonneuse…
Tout ces crime contre l’humanité, contre les animaux dont le Padre Pio parlait en disant “mes amis les animaux”.
Massacres contre l’environnement pour quelques milliers de dollars. Pour quelques morceaux de papier.
Les éléphants du sculpteur Van den Berghe évoquent tout cela. Ces grand pachydermes qui nous ressemblent tellement, comme tant d’autres espèces d’animaux terrestres et marins.
“Lui-même” parmis tant d’autres de la collection.
Il nous parle. Ils nous parlent. Mais, nous sommes sourds et aveugles et tellement préoccupés par notre autodestruction….
Celui qui n’a pas de respect envers les animaux, ne peut pas en avoir d’avantage envers les hommes qui ont alors toutes raison de craindre pour leur propre vie.


