Mention très très bien pour Richard Mac Donald, tant au niveau de l’originalité artistique, que de la technique.
Ses sculptures sont d’une exquise fraicheur, pleine des grâce et de vie. Aériennes, elles se sont affranchies du lourd socle que l’on remarque dans la sculpture anglo saxonne. Elles sont libérées de la pesanteur dans des postures que seul le bronze peut permettre de réaliser. Pas de poses alanguies faciles. Pas de poses à genoux entendues. Çà plane pour Richard.
C’est le genre de sculpture que j’aime voir, un peu comme celle que réalisait le Nantec à une certaine période, telle “Écume” ou sa Flutiste.
Pas de fioritures inutiles. Du grand art.
Les comparaisons ne sont pas forcément utiles en art, mais la concurrence y est belle et bien présente tout comme en patinage artistique où l’on juge la partie artistique et la partie technique.
Je sais reconnaître que j’ai encore du travail à faire pour être au même niveau, donc dans le “top ten” de ce que j’ai déjà pu voir en expositions. Mais ce travail ne consiste pas à s’entrainer pour savoir le faire, mais simplement à montrer les résultats car je pense avoir à la fois la technique et les idées pour faire des choses incroyables. Que l’on me donne un peu de temps. Ces temps çi, je suis dans la menuiserie metallique et je dois dire que j’adore réaliser des constructions en acier.
La dispersion, c’est terrible, mais nécessaire.
