Galerie du Trefle

Me voici de plus en plus confronté à monsieur Le Nantec. Normal, on fait tous les deux de notre mieux pour sublimer et célébrer la nudité féminine. Toutefois, la comparaison s’arrête ici, car nos travaux ne peuvent se confondre.
On parle de maître et d’élève. Pourquoi pas. Mais soyons clairs, si j’admire les sculptures de Jacques Le Nantec, j’ai ma propre façon de de faire et j’entends bien que personne ne me tienne la bride.
Pourtant, il est vrai que c’est sa sculpture “Ecume” exposée dans une galerie d’art qui m’a filé le virus.
Mes sculptures sont exclusivement tirées à huit exemplaires numérotés hors les quatre numéros d’artistes.

Toutefois, certaines sculptures ne seront tirées qu’à trois exemplaires, de mon temps. Ce qui va donner une sacrée rareté qui je l’espère, plaira aux collectionneurs. Et d’autres resteront des pièces uniques, parce que out simplement, je n’ai pas envie de faire la suite des tirages. Et oui, mon travail évoluant, il me semble que c’est raisonnable, d’autant que je n’ai pas assez de temps pour mener de front toutes les idées que j’ai en tête. Ensuite, il faudra suivre les droits d’auteur, lesquels se transmettent….
Donc, si vous avez envie de vous offrir un bronze signé clerc-Renaud, venez à mon atelier galerie. J’aurai de bien belles choses à vous proposer pour un montant vraiment très raisonnable, taquinant à peine les cinq chiffres, pour des sculptures de fort belle taille qui n’ont nullement à rougir devant les beautés signées “Le nantec”.

C’est un peu collant quand on s’en sert, mais avec une paire de gants en latex, c’est plutôt bien.
Bref, le moule du “Feu sacré” avance enfin et sera terminé après demain. une belle coque légère sur un elasto renforcé à la verranne. Un beau moule pour une splendide sculpture.
Un beau moule pour réaliser de belles cires et de beaux bronzes.
Certains travaillent avec du Molda et de la filasse. Quelle horreur ! Du feu avec des silex au temps des briquets. Surtout que ça vas pas tellement plus vite en temps. Et le résultat ne fait pas très “Pro” si on peut dire.
La résine Acrystal est une bonne alternative, à condition de l’employer avec du retardant et une trame de renfort adéquate. On obtient alors une belle coque de cinq millimètres d’épaisseur.
Ce sont de loin les meilleures solutions et si on veut faire encore mieux, on peut prévoir d’insérer des pivots qui permettront d’installer le moule sur un berceau, ce qui simplifiera les opérations de moulage à la cire, surtout pour une personne effectuant seule, les opérations de remplissage-vidage.
Ça peut sembler simple.
Ça ne l’est pas du tout.
Sauf pour ceux qui savent.

A propos de savoir faire, moi qui adore le kayak, j’ai trouvé très intéressant:

httpv://www.youtube.com/watch?v=7UsHrSzM9zI

Une chaleur étouffante.
Retraite dans la fraicheur de l’atelier pour une nouvelle biquette à deux pattes.
Pendant ce temps, la réplique en plâtre de mon avant dernière à casquette, sèche en plein soleil.

Déshydratée…à blanc.
Sinon, rien à signaler. L’artiste suit son cours.

Christian Guillot, le peintre, se définit avant tout comme un coloriste. On ne le présente plus dans la région d’Aix-les-Bains, puisqu’ il est devenu en quelques années une des figures de l’art savoyard, un peu au même titre que le dahu, sauf, que lui, on le voit partout et qu’il ne tombe jamais à la renverse quand on l’interroge sur son art, à moins de lui demander ce qu’il a voulu suggérer en deuxième écriture lorsqu’il a composé telle toile. Sa réponse est qu’on lui parle de la première écriture car de celle ci il n’a pas la moindre idée.
Il peint à l’inspiration, des toiles hautes en couleurs où dominent le rouge et de nombreux graphismes d’or suggérant des idéogrammes chinois ou japonais, dans lesquelles chacun voit ce qu’il veut. Hautement décoratives, on ne reste pas indifférent devant son travail. On aime. on n’aime pas… Chacun voit midi à sa porte. En l’occurrence, beaucoup de gens aiment, et on comprend pourquoi. D’autant que son art est franchement abordable et que l’artiste a parfois le cœur sur la main.
Le regard bleu mélancolique, les cheveux sur les épaules, l’homme a tout d’un celte antique dans la dégaine et peu-être dans le caractère quand d’un coup de glaive il coupe court brutalement à une discussion avec un galeriste qui prétend lui prendre quelques toiles en dépôt alors qu’elles ne quittent son atelier que moyennant espèces sonnantes et trébuchantes. Vraiment atypique cet animal par ailleurs très sociable, un peu comme les aimait jean-Jacques Rousseau.
A découvrir absolument.

Pour changer de sujet, et s’élever un peu au dessus du quotidien, de la sculpture dans un autre registre.
Hier, au cour d’une réunion, un monsieur d’un âge, que j’avais déjà eu le plaisir de voir lors d’une précédente exposition, m’a renouvelé son souhait de m’acheter un bronze, à condition que ce soit une Sainte Vierge.

J’y ai donc songé la matinée et me suis lancé dans cette aventure mystique des 10h30 ce matin.
Quatre heures  et quatre vingt centimètres plus tard, le projet est achevé.
Ce soir, quelques finitions pour parfaire l’impression générale d’une grande ferveur.

Beaucoup de plaisir à exécuter ce travail pour un résultat qui me semble intéressant. Le tout dans un immense silence de monastère.

quelques citations de commentaires sur cette perle de livre Signé Crésus, lequel serait un ancien dirigeant d’une grande banque Française.

“Vingt ans de croissance et de bonus nous avaient en fin de compte oté tout discernement”

“à chaque perte on doublait la mise, convaincus qu’on était de se refaire…”

“A toutes les opérations risquées;s’ajoutait la frénésie d’acquisitons en tous genres, comme si le cash dont nous disposions (si facilement) nous brûlait les doigts…Un an plus tard, ces judicieux investissements s’avèraient désastreux….”

“La perle c’était notre banque d’affaire: on avait procédé aux mariages les plus baroques…”

“Ou étaient les sanctions ? A qui rendre des comptes ? Devait on en rendre ? Rien de tout cela. Les banquiers du monde entier étaient en train de réaliser le casse du siècle, en toute impunité”

Maintenant, il va falloir que les épargnants songent à rembourser aux banques l’argent qu’ils leurs ont prêté.
Elle est pas belle la vie ?

Pour en savoir plus

Par son analyse profonde et sans cesse renouvelée des enjeux de la représentation, Picasso est l’un des plus grands peintres du XXe siècle. Son œuvre plastique — peinture, sculpture, gravure, céramique — traverse divers courants artistiques — cubisme, surréalisme — sans jamais s'y cantonner. Toute sa vie, Picasso engage un dialogue serré avec l'image, et met au défi le regard du spectateur, des premiers dessins de picadors dans son Espagne natale, aux bouleversants autoportraits des dernières années, ultime réflexion sur la peinture.

Un jeune Andalou dans la Barcelone interlope de 1900
Né en 1881 à Malaga, en Andalousie, Pablo Ruiz Picasso peint son premier tableau, Le Petit Picador, à l'âge de huit ans. Son père, peintre, décide d'arrêter la peinture en constatant le talent stupéfiant de son fils, alors que celui-ci n'est âgé que de treize ans.
Il disparait le 8 avril 1973 à l'âge de 92 ans.
Il aurait réalisé cent mille oeuvre d'art disent certains organisateurs de Salons internationaux qui lui sont consacrés chaque année à travers le monde.
Certes, il a commencé à peindre à 13 ans, mais il a commencé par des choses très classiques, telles qu'il les aimait . Une vieille dame de mes amies, d'origine espagnole et née en 1912 l'a connu et me racontait un l'anecdote suivante:
Picasso venait de faire un tableau un peu particulier en ce sens qu'il était totalement différent de ce qu'il avait l'habitude de faire et paradoxalement, lors de l'exposition ce fut un franc succès. " Voyez vous Anita, si c'est de la merde que les gens veulent, je vais leur en donner…"
Fermons la parenthèse.
cent mille tableaux ! Fichtre ! ce n'est pas rien ! encore mieux que Rembrandt. En admettant une cadence soutenue ne tenant pas compte des jours sans, des jours feriés, des crises de foie, des journées crapuleuses dans les bras d'une chérie, cela représente vraiment beaucoup de travail même pour un génie, fut -il un mage. Combien par jour ? Trois oeuvres et demi pendant 80 ans, y compris les sculptures et les grandes toiles. Chapeau ! Que ceux qui ont un Picasso se lèvent et s'intérrogent sur l'authenticité de leur chef d'œuvre.
Le monde de l'art regorge de faux en tous genres, peints "à la façon de", ce qui pour certains virtuoses du pinceau est un exercice aussi simple que de vider un verre. Ce n'est un secret pour personne, pas plus que le fait qu'il existe des brouettes de faux Rodins. Les banques, les assureurs ont fait ce genre d'investissement, et ne s'en vantent pas bien entendu. Pas la peine d'en rajouter.
Les experts ? Nuls la plupart du temps. Un expert du Louvre a été testé par un faussaire qui a validé une œuvre faite au crayon de couleur en cinq minutes chrono, et adjugée au double de son estimation. L'artiste lui même serait bien en peine de retrouver ses petits et pourtant qui mieux que lui pourrait authentifier une œuvre ?

Vraiment très interessant ce film sur Arte retraçant l’histoire des oeufs du célèbre joailler Fabergé.
Perfection du travail jusqu’à l’excellence qui explique pourquoi ces œuvres, dispersées lors de la révolution Bolchevique, ont tant de valeur et qu’un milliardaire Russe ait réussi à mettre la main sur la collection Forbes pour la modique somme de cent millions de dollars.
Bonne chose que ces oeufs se trouvent peu à peu réunis dans un même panier sous le plumage Russe.
Quel joailler, aujourd’hui, pourrait créer ce que seul un génie a pu imaginer et réaliser. Probablement aucun si on en juge d’après l’ensemble des techniques mises en œuvre, et ce même s’il est vraisemblable qu’il a fallu qu’une équipe d’homme de grand talent s’attelât à une tache qui nécessitait parfois plusieurs années de travail. Une soixantaine d’oeufs au total. Autant de joyaux destinés à célébrer les événements marquants de l’histoire Russe et de la famille du Tsar Nicolas II.

De mon côté, pour en revenir à des choses plus terre à terre, j’ai terminé de mouler la princess TamTam. Tout s’est bien passé. Le moule en deux parties s’est ouvert comme un gros fruit mur, sans casse. Il sèche tranquillement en attendant qu’il puisse livrer une belle réplique en plâtre.

En parlant de sculpture, on peut affirmer que certaines voitures, rarement, en font partie.
Le BMW Z4 fait partie de cette catégorie. Il et sculptural, quelque soit l’angle sous lequel on le regarde, ce qui est rare pour une voiture.
En outre, alors qu’elle disposait jusque là d’un roadster et d’un coupé, la gamme Z4 se contentera dorénavant d’un seul et unique modèle. Une décision somme toute logique puisque le constructeur bavarois a choisi de céder à la mode du toit en dur rétractable. Composé de deux éléments entièrement fabriqués à partir de coques d’aluminium, ce dernier s’ouvre et se referme automatiquement en 20 secondes, par simple pression sur un bouton situé dans l’habitacle. C’est 2 secondes de moins que ce que réclame le Mercedes SLK pour le même exercice. Il était temps car sa capote, bien qu’épaisse, gâchait un peu le plaisir du fait du sentiment d’insécurité si des objets étaient laissés dans le véhicule, et aussi de la crainte de se le faire déchirer.
Le concept du “flame surfacing est toujours du plus bel effet et il me semble qu’elle surpasse en beauté la plupart des roadsters sur le marché, et je dois dire que je la mets presque à égalité avec Le Wiesman GT et certains bolides Porsche.

Roadster

httpv://www.youtube.com/watch?v=JHTGPfkiaxI